18 novembre 2006

4 blancs pour un repas

Apéritif : Demi-bouteille d'yquem 1993

Bouteille un peu décevante avec une bouche marquée par le sucre. On reste sur un sauternes classique tout de même.

Emulsion d'artichaut, grosses langoustines, truffe blanche

2 vins : Hermitage blanc Chave 2001 et Chablis forest 1993 de chez Dauvissat

Hermitage : 1 heure d'aération, nez d'une grande complexité aromatique, je ne suis pas habitué à ce style sudiste, néanmoins je retrouve ici toutes les notes que j'aime dans les blancs : fraîcheur, acidité, tension, ...

Note de dégustation : robe dorée, nez très ouvert et naturel, pêche de vigne, miel, cèpes séchés. L'élevage est totalement intégré, la bouche est tendue avec du gras et de la fraîcheur. Un coté aérien se dégage de ce vin qui ne présente aucune lourdeur ou pointe d'alcool.

Accord avec le plat: le vin prend un peu le dessus sur la finesse des langoustines. Néanmoins, la complexité apportée par la truffe porte le plat un cran au dessus. Je pense que la rencontre serait inoubliable avec les saveurs d'un homard ou avec une emulsion marquée par une touche d'exotisme (agrumes)

Chablis: découvert à l'ouverture, je suis tout d'abord surpris par l'évolution du nez qui est marqué d'arômes de sous-bois (champignons de paris). Après une demi-heure, le vin a complétement changé : nez de citron confit, miel, agrumes confits... Bouche trés raffinée dotée d'une belle matière, avec de la complexité et beaucoup de longueur.

Accord avec le plat: l'accord se combine bien, le coté minéral du chablis fonctionne parfaitement avec la langoustine, mais la truffe prend le dessus sur le vin.


Poularde au vin du Jura (utilisation d'un Côtes-du-Jura de chez Macle 1988) et morilles.

Le vin du plat est déjà magnifique, d'une grande complexité sur un registre aromatique mélant la noix et les amandes amères.

Macle 1989: Grande bouteille minérale, notes de fruits secs, praline, noix verte, évolution sur une pointe de pétrole. Ce vin s'exprime en finesse avec une matière magnifique, il s'accorde parfaitement avec le plat.

Côtes d'Auvergne, Champignon Magique 1999, Pierre Beauger (j'ai oublié de mettre la bouteille sur la photo). Un chardonnay passerillé tout simplement étonnant (vendangé sans souffre), dans un style très oxydatif mais d'une grande franchise dans les arômes.
J'aime beaucoup ce vin pour sa tension et son acidité. A découvrir absolument.


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