Plaisir des vieux vins, dégustation prestige Orléans, vins naturels, économie du vin.
18 mai 2008
Dégustation vins de Provence
La dégustation nous a emmené vers des vins d’origine diverse, très typés et marqués par des conditions climatiques extrêmes. Souvent corsés et tanniques, les vins de cette région ne correspondent habituellement pas à mes goûts avec des notes animales trop prononcées, toutefois les vins peuvent trouver un équilibre subtil avec le vieillissement et la dégustation réalisée en témoigne.
Vin à la personnalité particulière, bordelais et provençal à la fois, le Domaine de Trévallon 1995 affiche le nez le plus noble de la soirée : des notes rôties, de truffe noire, de cassis. Soyeux et fin en bouche, sa finale reste cependant un peu courte.
Le Château Simone 2000 à la robe peu colorée joue avec beaucoup d’élégance sur sa finesse aromatique, fidèle à son style ce n’est pas un grand vin comme peut l’être la cuvée en blanc.
La série qui va suivre confirme le statut des grands vins de Bandol :
Le Château Pibarnon 2001 remarquable de puissance est trop riche pour le moment, seul son alcool et ses tannins dominent.
Le Pibarnon 1990 affiche une évolution superbe sur les fruits mûrs (pruneau, figues). Ample et moelleux en bouche, je pense qu’il a atteint son apogée.
Le Château Pradeaux 1985 est enfin ouvert ! goudron, tabac, fruits noirs ouvre le nez. La bouche est équilibrée, épicée et fraîche. Une bouteille très agréable
La cuvée du Domaine Tempier 1989 est une bouteille un peu usée, la robe est légèrement tuilée et le nez n’est pas totalement net.