Un champagne Deutz 1990 pour commencer, un nez évolué et frais par contre une bouche d'une trop grande acidité pour être naturelle (acidifié ?).
La suite un Mosel-Saar-Ruwer, riesling 1976 (j'ai oublié le nom du domaine) au nez de résine de pin, d'encaustique, de menthe poivrée et de bergamote. Un vin délicieux avec environ 100 g de résiduel.
Un vin de transition à 5/20, les Arums de lagrange 2006, souffré, non intégré, boisé.
Puis les bouteilles mythiques de la soirée:
2 bombes opposées, l'une sur la tension minérale à l'équilibre soyeux, l'autre en puissance et en force mais d'une longueur formidable. Ma préfèrence va au vin de Lafon tellement fin et sensuel (sans aucune oxydation).
Le rouge de transistion est un Gevrey Chambertin 2002 de chez Dugat Py, une "petite chapelle" trop jeune. Nous n'aimons pas. On dit qu'il faut attendre, j'ai des doutes.
Puis un nouveau superbe combat :
Pommard, 1er Cru Clos des Epeneaux, Comte Armand 2000 et un Chambertin, Clos de Bèze, de Prieure Roch 2000.
Deux vins opposés, j'adore toujours les vins de Prieure Roch, un pinot noir fin avec ses arômes de rose et d'épices. Le clos des Epeneaux est aussi très épicé avec des notes de cuir, beaucoup plus en puissance mais très équilibré. Je préfère le vin de Roch mais le pommard se défend très bien.
Un cornas 2000 de chez Allemand en étape avant les bordeaux, superbe sur des notes poivres.
Ensuite, un Château Pavie 1982 que j'ai bien aimé, un classique et un Haut Brion 1975 moyen mais typique du Château avec son fumé et son goudron.
Pour finir, un Yquem 1986 un peu décevant avec des notes légèrement iodées.