13 avril 2009

Benjamin Wallace relate le scandale d'une vente aux enchères d'une bouteille de vin dont l'authenticité est mise en doute .
L'histoire de l'unique bouteille de vin de Bordeaux millesimée de 1787, un Château Lafitte, ayant appartenu au président américain Thomas Jefferson. Elle est désormais la propriété du fils de l'éditeur de magazines Malcolm Forbes qui l'a achetée aux enchères en 1985 pour la somme de 156.000 dollars.
Un cru dont on entendra sans doute beaucoup parler, mais qu'on ne risque pas de goûter !
"It was the most expensive bottle of wine ever sold.
In 1985, at a heated auction by Christie’s of London, a 1787 Chateau Lafite Bordeaux—unearthed in a Paris cellar and supposedly owned by Thomas Jefferson—went for $156,000 to a member of the Forbes family. The discoverer of the bottle was Hardy Rodenstock, a pop-band manager turned wine collector with a knack for finding extremely old and exquisite wines. But rumors about the bottle soon arose. Why wouldn’t Rodenstock reveal the exact location where it had been found? Was it part of a smuggled Nazi hoard? Or did his reticence conceal an even darker secret? Pursuing the story from London to Zurich to Munich and beyond, Benjamin Wallace offers a mesmerizing history of wine and of Jefferson’s wine-soaked days in France. Suspenseful, witty, and thrillingly strange, this is the vintage tale of what could be the most elaborate con since the Hitler diaries."

Artcurial


La galerie Artcurial présente jusqu'à la fin mois une exposition de pièces éditées à quelques exemplaires, dessinées par Matali Crasset et soufflées à la bouche en république Tchèque. Le vin a été l'inspirateur de ces créations conçues d'après l'archétype de la bouteille. Tantôt poétiques, tantôt humoristiques, ces objets quittent le statut de simples contenants pour être à l'image du vin, expansifs et bavards. Superbe !

06 avril 2009

Philippe Foreau, Domaine du clos Naudin

Des vins de grande gastronomie :
Sec 2007 : grande vivacité, très minéral, citron vert, un peu chaud au nez (effet millésime), à servir avec un carpaccio de Saint-Pierre.
Sec 1996 : truffe blanche, safran, agrumes, un chenin complexe à servir avec des Saint Jacques au beurre de safran.
Demi-sec 1980 : truffe blanche très marquée, fumé. Un vin patiné. Des vendanges sous la neige ont concentré le vin et l'acidité. Un accord avec un turbot rôti ou de la cusine thaï à base de gingembre.
Demi-sec 2007 : très agrumes le vin se referme, une sole à l'orange. Le vin est à redécouvrir dans 10 ans.
Demi-sec 1995 : le vouvray typique à boire en ce moment. Classique, sans défaut avec un équilibre général. Un beau foie de veau sera l'accord idéal
Demi-sec 1981 : nez un peu réduit (souffre), grillé, moka. Un vin qui accompagnera parfaitement des ris de veau.

Demi-sec 1996 : une grande bouteille, safran, épices. Le vin idéal du homard.

05 avril 2009

Chez josé

Un krug Private cuvée, millésime inconnue, niveau imparfait est une bouteille sublime. J'adore les vieux champagnes.

Pain grillé et truffe noire est un suberbe accord.

Bourgeil, Druet 1989 : ce vin rentre dans le classement des vins atypiques, très compliqué à reconnaître à l'aveugle. Un nez viandé, camphré, très chaud et une bouche équilibrée fine.

Château Palmer 1975 : un vieux bordeaux à boire, fin sans défaut mais un peu trop léger.