12 septembre 2005

CHAMPAGNE SELOSSE


Champagne Selosse Brut (dégorgement mai 2005) : Robe légèrement brune avec un reflet vif. Nez présentant une certaine réduction qui s’efface au bout d’une demi-heure. Les arômes deviennent alors plus séducteurs sur la fleur de vigne, la pêche jaune et la noisette. Une petite pointe d’oxydation reste tout de même présente. La bouche est franche mais elle manque un peu de droiture (avec une finale sur un boisé excessif). 13/20

Champagne Selosse Extra Brut (dégorgement Juillet 2005) : Robe dorée. Le nez est de suite plus net que sur le Brut. Il évoque des notes de pommes vertes, d’épices (curry) et de noix. La bouche est d’une grande pureté, avec une belle longueur minérale. On reste dans un style qui ne convaincra pas tous les dégustateurs (préférant le style d’un Grand Cru des Chez De Sousa) 14,5/20

Champagne Selosse Extra Brut (dégorgement Avril 1999) : Robe brune assez surprenante, bulle éclatante et fine. Nez évoquant le minéral avec des senteurs de pierre et de craie, le tout sur des notes de pêches de vigne et de pain d’épice (le vin évolue magnifiquement dans le verre). La bouche est délicate mais elle manque un peu de tonus (les notes d’oxydation en fin de bouche assèche un peu). Commentaire d’un dégustateur : « riche mais sans pureté). 14/20

Champagne De Sousa, Cuvée des Caudalies 1999 : robe paille, bulle éclatante. Le nez est sur un registre d’agrumes (orange sanguines, pamplemousse) puis évolue sur la brioche et le miel. Bouche d’une grande pureté sur des équilibres magiques. On est dans le royaume de la finesse et du minéral. 17,5/20
Un Avize qui surpasse largement le Millésimé 1999 de chez Selosse avec un registre beaucoup moins minéral : nez sur le pain grillé, élevage encore dominant, poire et des notes balsamiques. 15/20

Champagne, Selosse Millésimé 1990 (dégorgé en 1999 et non dosé) : robe dorée. L’aération est nécessaire. Le nez évoque alors un grand chablis de chez Dauvissat avec des notes minérales superbes. Le nez évoque le miel de sapin et romarin, on évolue dans un registre de fruits légèrement confis (citron) et de craie. Bouche soyeuse, incisive et d’une grande fraîcheur. Très beau flacon à attendre encore 10 ans. 18/20

Champagne, Selosse Substance (dégorgement avril 2004):
Faible dosage: 2,5 g
Nez marqué par des senteurs de moka , de crémes brulées et de fruits à noyau (encore la pêche de vigne). très belle richesse des arômes. Bouche tout en volume et en puissance, une pointe de minéralité avec cette finale sur le citron. Mais les épices et les fruits cuits dominent la bouche (on termine sur des notes d'abricots). 16/20

11 septembre 2005

Claude Courtois et Gérard Boulay

10 septembre 2005

Maison Bourges

Vin de table, Soing en Sologne, Claude Courtois, Nacarat 2004 : un vin de fruit sans prétention, assemblage de gamay et de pinot. Agréable, digeste, sur des notes de fruits rouges. On croque dans le raisin. Léger perlant en bouche. 12/20

Sancerre, G Boulay, Clos de Beaujeu 1999: robe dorée à reflet vert. Nez magnifique sur des notes de miel d'acacia, de fougères et de mousse. Le nez se développe à l'aération sur des notes de résine et de thé vert. On dépasse ici 99 % des cuvées de l'appellation. La bouche est pure d'une grande longueur.
Un coup de coeur. 17/20

Dégustation Alsace

5 septembre 2005

Eric, David, Matthieu

Alsace Riesling:

Trimbach, Riesling Frédéric-Emile 2000 : Très belle couleur d'un jaune clair très limpide. Nez frais, belle expression minérale sur la pierre chaude, notes de miel, d'agrumes et légère touche de fruits exotiques. Superbe équilibre en bouche avec une acidité tranchante. 14,5/20

Josmeyer, Riesling Grand Cru Hengst 2000: nez relativement fermé qui gagne à l'aération. Il se dégage alors des notes légèrement pétrolées, de camphre et d'épices. Le nez reste tout de même un peu austère (vin dans une phase ingrate). Par contre, la bouche est superbe, minérale, marquée d'une grande acidité et de notes de pierre à fusil. Une bouche équilibrée, en délicatesse, avec une grande droiture. 15,5/20

Weinbach, Riesling, Sainte-Catherine 2003: on reconnaît immédiatement le millésime et le style de la maison. On est sur un vin plus riche (en sucre et en gras), mais d'une très belle expression. Le nez évolue sur des notes d'oranges, de citrons confits et de cannelle. L'acidité est enrobée et l'alcool est encore présent. C'est un vin qu'il faut oublier. 16/20

A TABLE:

Domaine Prieure Roch, NSG 1er Cru 1999: robe claire, trouble mais habituelle au style de la maison. Nez brouillon, un peu serpillière avec des notes de fruits rouges. Echantillon défectueux ou vieillissement chaotique. A revoir. 6/20

Saumur Champigny, Foucault, Le Bourg 2001: robe magnifique. Nez d'une grande fraîcheur aromatique, une bombe dans le verre, avec une finesse surprenante. Tous les dégustateurs ont été surpris par le raffinement de la cuvée. Nez d'épices, de cerise confite, de fruits rouges, de jus de viande et de truffe. La bouche est pleine de fruit, soyeuse avec du gras et des tanins totalement intégrés. L'une des plus grande cuvée de la Loire, d'une pureté et d'un équilibre exceptionnel. 18/20