29 janvier 2006

Sotanum, Vins de Vienne

12/20

Robe noire aux reflets violés.
Nez marqué par des notes de surmaturité, fruits noirs, cassis, réglisse, cacao ...
Heureusement la bouche est bien équilibrée, belle acidité, longueur satisfaisante. A attendre 3 à 5 ans mais je reste sceptique sur son évolution.

28 janvier 2006

Coulée de Serrant Dégustation






9 millésimes du Clos de la Coulée de Serrant.
2001 : 11/20
Robe d’un bel or, belle brillance.
Note de raisin mûr, fruits confits, figues, arômes épicés. Nez qui mérite une note satisfaisante (14/20). Par contre la bouche se montre courte, sans concentration ni nervosité. Il s’agit d’une grande déception.
1999 : 14,5/20
Robe dorée aux reflets déjà ambrés.
Nez subtil, marqué par des saveurs minérales et des notes grillées. Le vin ne fait qu’évoluer dans le verre (malgré une aération préalable de 10 heures). On passe de notes d’aubépines, à des arômes de chèvrefeuille.
Bouche opulente qui reste marquée par une grande insuffisance de fraîcheur et d’acidité. Je reste perplexe sur l’évolution du vin qui est agréable à boire.
1997 : 10/20
Nez plutôt absent, notes de fleurs blanches, encaustique.
Bouche déséquilibrée, courte, finale lourde.
1996 : 16,5/20
Enfin un vin qui mérite trois étoiles.
Robe brillante sans signes d’oxydation précoce.
Le nez est pur, évoluant sur la cire et les épices. On ressent également un coté très marin (Coquilles de la Saint-Jacques) avec des notes minérales et un coté grillé.
Bouche harmonieuse, belle acidité, longueur surprenante.
1995 (Sec) : 17/20
On aime beaucoup.
Robe plus évoluée que le 1996.
On ressent les arômes du chenin bien mûr. On a l’impression au nez d’avoir un vin liquoreux avec des notes de fruits secs (abricot) et de miel. Le coté minéral est moins marqué que sur le millésime 1996 car le coté épicé du nez domine.
Bouche d’une grande structure, équilibrée et d’une belle fraîcheur.
1994 : 13/20
Vin qui finalement s’avère pas mal et typique d’un bon chenin.
On aime l’acidité et le tonus du vin, son équilibre également. On aime moins ses notes de souffre (beaucoup moins marquée que sur les millésimes 1990 et 1988) et ses notes balsamiques.
1990 : 6/20
Souffre. Nez affreux. Bouche pâteuse, déséquilibre totale.
1988 : 6/20
Pas mieux
1982 : 13/20
Le nez révèle un coté très grillé et me fait penser à un sec 1981 ou 1984 de chez Philippe Foreau.
On est pas dans un grand vin mais on sent que les doses de souffre sont faibles.
La bouche est marquée par une évolution oxydative que j’aime bien car l’acidité est toujours présente et on ressent également ses notes citronnées sur nos lèvres.