30 juillet 2009

Soirée chez Emmanuel

Très grande soirée avec beaucoup de flacons délicieux:

Un champagne Deutz 1990 pour commencer, un nez évolué et frais par contre une bouche d'une trop grande acidité pour être naturelle (acidifié ?).

La suite un Mosel-Saar-Ruwer, riesling 1976 (j'ai oublié le nom du domaine) au nez de résine de pin, d'encaustique, de menthe poivrée et de bergamote. Un vin délicieux avec environ 100 g de résiduel.

Un vin de transition à 5/20, les Arums de lagrange 2006, souffré, non intégré, boisé.

Puis les bouteilles mythiques de la soirée:

Meursault Charmes, Lafon 1999 comparé au Meursault Les caillerets, Coche Dury 1999.

2 bombes opposées, l'une sur la tension minérale à l'équilibre soyeux, l'autre en puissance et en force mais d'une longueur formidable. Ma préfèrence va au vin de Lafon tellement fin et sensuel (sans aucune oxydation).

Le rouge de transistion est un Gevrey Chambertin 2002 de chez Dugat Py, une "petite chapelle" trop jeune. Nous n'aimons pas. On dit qu'il faut attendre, j'ai des doutes.

Puis un nouveau superbe combat :

Pommard, 1er Cru Clos des Epeneaux, Comte Armand 2000 et un Chambertin, Clos de Bèze, de Prieure Roch 2000.

Deux vins opposés, j'adore toujours les vins de Prieure Roch, un pinot noir fin avec ses arômes de rose et d'épices. Le clos des Epeneaux est aussi très épicé avec des notes de cuir, beaucoup plus en puissance mais très équilibré. Je préfère le vin de Roch mais le pommard se défend très bien.

Un cornas 2000 de chez Allemand en étape avant les bordeaux, superbe sur des notes poivres.

Ensuite, un Château Pavie 1982 que j'ai bien aimé, un classique et un Haut Brion 1975 moyen mais typique du Château avec son fumé et son goudron.

Pour finir, un Yquem 1986 un peu décevant avec des notes légèrement iodées.

26 juillet 2009

Pacalet / Prieure Roch et divers (Orléans)

PACALET / PRIEURE ROCH

J'adore les vins de l'école Jules Chauvet, Philippe Pacalet réussit à merveille ses bourgognes dans un style en finesse et soyeux.
Bu ce week-end, 3 vins très marqués par le style de vinification.
Le Pommard 2005 de Philippe Pacalet offre un nez de fruits mûrs (groseilles, cassis), toujours très aérien. La bouche me déçoit un peu, chaude, avec un manque de précision. le vin doit probablement être attendu.
Le Gevrey-Chambertin, 1er Cru 2002 est merveilleux, une dynamique florale, des notes d'écorce d'orange et de fruits frais. La bouche d'une belle acidité affiche une fraîcheur presque inattendue. C'est un vin que l'on aime boire, la bouteille est très rapidement vide, c'est très bon signe.
Le Vosne Romanée, Les Suchots 2000, "PURE" est très typé Vosne (ce n'est pas toujours le cas avec les vins de Pacalet qui ont tendance à tous se ressembler), avec des notes de violettes, de rose fanée et de poivres. On croque dans le fruit, la matière est sublime, la bouche délicate. Un vin sans souffre absolument splendide (j'ai encore 2 bouteilles de cette merveille conservée à 11°C dans ma cave depuis son achat).

Quelques bouteilles dégustées aussi ce week-end.

Le Bourgogne de Roulot 2006 est frais, bien équilibré, j'aime bien. Le vin peut vieillir sans problème. La Chablis de chez de Moor 2005, tient totalement la route, très typé chablis sans bois. Le Foreau 2008, Moelleux est vraiement parfait en ce moment.

06 juillet 2009

Philippe Foreau 2008

Un petit passage à Vouvray aujourd'hui, j'ai adoré le Moelleux 2008 de la maison Foreau , avec ses notes d'ananas et de fruits exotiques comme le kiwi. Le vin est d'une grande longueur, d'un potentiel important 20/30 ans.
Comme d'habitude, Philippe propose des accords, cela m'en donne l'eau à la bouche : poulet citronnelle et ananas, salade de fruits (poire, ananas, orange sanguine).