31 décembre 2012

Lafite, la chute des prix est-elle finie ?

L'AMF alerte sur les produits financiers atypiques (placement dans le vin)


L'Autorité des marchés financiers émet une alerte sur les risques que présentent les placements non financiers comme les manuscrits, les oeuvres d'art, le vin, les timbres, les montres qui ne sont pas soumis à la même réglementation ni aux mêmes contrôles que les produis financiers.
Ci-dessous le communiqué de presse du 12 décembre 2012 :
"L'AMF met en garde le public sur les placements atypiques proposés aux épargnants dans des secteurs aussi divers que les lettres et manuscrits, les œuvres d'art, les panneaux solaires, les timbres, le vin, les diamants ou autres secteurs de niche. L'AMF rappelle aux épargnants que ces secteurs ne sont pas soumis à la règlementation protectrice des instruments financiers. Cela signifie notamment que les documents commerciaux établis par la société ne sont pas examinés par l'AMF.
En raison de la faiblesse actuelle des taux d'intérêts, les épargnants sont de plus en plus incités d'investir leur épargne dans d'autres types de placements que les placements financiers traditionnels.
L'AMF a ainsi pu constater le développement d'offres émanant d'acteurs qui proposent des investissements, aux rendements annoncés flatteurs, dans des secteurs aussi divers que les lettres et manuscrits, les œuvres d'art, les panneaux solaires, les timbres, le vin, les diamants ou autres secteurs de niche.
L'AMF souhaite rappeler aux épargnants que ces secteurs ne sont pas soumis à la règlementation protectrice des instruments financiers. Si le produit proposé n'est pas régulé par l'AMF, alors les documents commerciaux établis par la société ne seront pas examinés par l'AMF. En cas de problème, les recours seraient limités.
L'AMF recommande par conséquent aux épargnants d'appliquer des règles de vigilance avant tout investissement. Ces règles sont valables pour un produit financier et a fortiori pour tout produit qui ne relève pas de la sphère financière régulée : 
  • -  aucun discours commercial ne doit vous faire oublier qu'il n'existe pas de rendement élevé sans risque élevé. Tout produit affichant un rendement supérieur au taux monétaire (l'épargnant pourra aussi se référer au taux du livret A) comporte a priori un risque sensible ;
  • -  les informations communiquées par votre intermédiaire doivent être claires et compréhensibles. L'adage « n'investissez pas dans ce que vous ne comprenez pas parfaitement» vous évitera bien des déconvenues ;
    -  obtenez un socle minimal d'informations sur les sociétés ou intermédiaires qui vous proposent le produit (identité sociale, pays d'établissement, responsabilité civile, règles d'organisation, etc.) ;
  • -  posez-vous la question de savoir comment, et par qui, est réalisée la valorisation (prix d'achat ou de vente) du produit proposé ;
  • -  renseignez vous précisément sur les règles ou mécanismes mis en place qui permettent la revente du produit."



29 décembre 2012

Cécile Tremblay, Bourgogne 2010

Fidèle au Domaine, j'ai rentré toutes les cuvées du millésime 2010, goûtées en fût j'avais eu une superbe émotion avec ce millésime. J'ouvre pour le plaisir la cuvée la plus simple du Domaine, c'est très bon, une magnifique expression du Pinot Noir (2/3 ans de garde lui seront d'ailleurs bénéfiques)

Repas d'hier soir


Les vacances sont l'occasion de se faire plaisir avec quelques jolies flacons. Le château Corbin Michotte 1989 est classique, très bon à déguster en ce moment.

Le Clos des Goisses 1999 me déçoit par sa longueur, il affiche une bulle fine avec une belle acidité mais il tombe top vite en bouche. Cette cuvée reste toutefois très bonne à boire mais parfois on attend plus d'une bouteille.

28 décembre 2012

Commentaires soirée de Noël

Servi à l'apéritif, le VV de Egly Ouriet affiche une couleur dorée (légèrement ambrée) et une bulle fine. Très vineuse, légèrement oxydative, le style de la propriété. J'aime bien mais je préfère cette cuvée sur un plat.

Le Taittinger Comte de Champagne 1995 est une belle bulle, aérienne, une grande expression du Chardonnay en Champagne.

Sur les Saint-Jacques, deux blancs sont servis. Le Clos de Mr Noly de chez Valette 2001 est oxydatif (son style de vinification), il est bon seul mais dérange trop avec la fraîcheur du plat (il lui faut plutôt une poularde aux morilles). Le deuxième, un Meursault 2004 de Roulot, n'est pas chanceux également car lui aussi est oxydé mais anormalement pour le Domaine.

Nous passons au homard au gingembre et beurre clarifié. Le Riesling FE 1998 de Trimbach est parfait dans son expression minérale et finement pétrolée. Le vin suivant est sublime car sensuel et tendu, un Meursault Genevrières 1999 du Domaine des Comtes Lafon.

Sur le Chapon, son blanc doré sur sa peau avec une belle purée de pomme de terre, nous servons une Romanée Saint Vivant 2003 de Robert Arnoux. Une bouteille splendide car naturelle, fine, des arômes typiques des grands crus de Vosne. J'ai adoré sa texture délicate et veloutée.

Sur le Ris de Veau doré et sa sauce à base de trompettes de la mort, nous dégustons un Chambertin Clos de Beze 2004 de chez Armand Rousseau. La bouteille a du mal à passer après la délicatesse du RSV, le vin est un peu fermé, un passage en carafe lui aurait été favorable. Quel dommage que cette cuvée s'exprime pas totalement ce soir.

Nous attaquons l'agneau cuit à basse température, un carré magnifique de saveur et de douceur. Nous servons 2 Bordeaux : un Château Mission Haut Brion 1990 superbe et un Ducru Beaucaillou 1986 malheureusement légèrement bouchonné.

Pour finir la côte de Bœuf fait l'honneur au Grand Puy Lacoste Magnum 1978, une cuvée resplendissante de fraîcheur sur un petit millésime.

Tous les plats ont été servis en petite quantité, magnifiques de précision dans les cuissons et dans la qualité des produits.

Dégustation de Noël

10 novembre 2012

Investir dans Nobles Crus : quelle méthode retenir pour valoriser le vin ?



The Vintage Wine Fund a reculé de 22 % en 2011 et recul de l'ordre de 5 % en 2012, le Liv ex est sa base de référence pour évaluer son stock.

Alors que le fonds Nobles Crus affiche des performances exceptionnelles avec un rendement moyen supérieur à 10 % . Ces performances ont intrigué les observateurs de marché et de multiples articles suite à une publication de journalistes (Financial Times, La Tribune) font état de doutes sur la valorisation des stocks.

Je ne souhaite par rentrer dans la polémique (un excellent article : http://www.levif.be/info/actualite/economie/nobles-crus-in-vino-satanas/article-4000186957834.htm), mais je pose un problème général et évident de valorisation pour tous ces nouveaux actifs financiarisés par des fonds exotiques   : les voitures de collection, les œuvres d'art, les montres de collection, le vin...

En effet, il n'existe pas une place commune et unique qui servirait de référence pour la cotation des bouteilles dans les portefeuilles des fonds. Le Liv Ex est devenu une référence pour les fonds UK mais d'autres fonds utilisent leurs propres méthodes d'évaluation. D'ailleurs, le Liv ex peut lui aussi être contestable car au regard parfois des très faibles échanges sur une cuvée, le prix retenu pourrait être artificiellement sur ou sous valorisé dans le fonds. 

L'absence de marché transforme vite un actif sans risque apparent en un actif illiquide, très difficilement échangeable et dont la valorisation théorique s'éloigne grandement de sa valeur dans le marché. La juste valeur de l'actif devient dès lors extrêmement volatile et difficilement déterminable. Malheureusement pour le vin, la juste valeur sera toujours difficile à déterminer sauf si une plateforme mondiale était créée et nous en sommes loin.

Une menace réelle pèse donc sur Nobles Crus. En effet, la panique des investisseurs suite à cette rumeur de manipulation des cours pourrait être très dommageable pour le fonds.  La rencontre de l'offre et de la demande n'étant pas facilité dans le marché, le risque est une chute très forte du fonds si de multiples investisseurs souhaitaient sortir en même temps et récupérer leur cash avec encore une bonne plus value (il ne faut pas oublier que désormais le fonds gère plus de 100 m€ d'actifs). Je comprends qu'Elite Advisers (société de gestion de Nobles Crus)  publie une contre argumentation qui tient la route mais le mal est fait dans un environnement déjà enclin aux escroqueries du monde financier.



Bollinger Grande Année 1999

Toujours aussi bon,
J'adore cette bulle

09 novembre 2012

Chute des vins, une baisse très marquée pour les 1er cru classés




Le Liv Ex publie un graphique très intéressant.

Dans quelles proportions les stars de bordeaux ont-elles chuté depuis la récession du marché ? Le graph, ci-dessus, montre la perte en pourcentage pour les millésimes 2000-2008, comparant les plus forts prix observés sur le marché et son prix d'octobre 2012.

Plus de 80 % des prix les plus hauts constatés se situent entre décembre 2010 et juin 2011.

La différence avec les cours actuels est frappante. La plupart ont affiché une baisse de plus de 30 % et la baisse moyenne est de 34 %.
Mouton Rothschild 2000 est le seul à moins de 20 % d'écart.
Lafite est la château qui affiche les plus grandes différences avec de 40,6 % en moyenne.

Pour faire simple, l'acheteur de Lafite Rothschild 2008 en février 2011 a perdu plus de 50 % de sa valeur par rapport aux cours actuels. 


Apéritif avec Arena et côtes de porc épaisses avec un Croze

Un muscat du Cap Corse de chez Arena 2009. C'est bien réussi avec un équilibre fruit, intensité bien trouvé.
Pas de lourdeur (pas d'excès de sucre), des notes rôties, très aromatique au nez. Dans l'ensemble, une cuvée très apéritif.

Le Croze Hermitage 2009 de Dard et Ribo est sur son fruit, brillant, gouleyant, digeste. J'aime cette cuvée simple qui fonctionne bien avec le gras de la côte de porc.

Envie de vins de La Loire

La cuvée le Cul de Beaujeu 2009 de François Cotat est jolie. Je trouve dommage que l'on sente un peu trop l'alcool en bouche bien que l'acidité soit très présente (le vin est joliment tendu) par contre son nez est merveilleux, exotique, avec des notes de citron confit, une excellente thématique d'agrumes.
Cette cuvée sera de très grande garde.

La cuvée les Tuffeaux de François Chidaine est très ouverte. Je trouve le vin délicieux. Des notes de citronnelles, d'agrumes et pamplemousse.
Le vin est épuré, tendu, avec un très belle énergie.

2 cépages, des vins différents mais très ouverts avec un supplément de précision en bouche pour Chidaine, il faut laisser du temps aux vins de Cotat.

01 novembre 2012

Très belle soirée

J'aime de plus en plus les champagnes, le Dom Perignon 2002 est comme d'habitude excellent, frais, sur des notes d'agrumes, avec une très jolie bulle. Une excellente bouteille d'apéritif.

J'ai servi le Bollinger Grande Année 1999 sur l'entrée à base de homard et velouté d'artichaut. Le vin a bien résisté à l'accord, il est très bon.

La Mission Haut Brion 1990 est sublime sur la filet de boeuf. La race du Pessac avec ses notes fumées et d'épices orientaux.

31 octobre 2012

La résistance exceptionnelle des vins du Domaine de La Romanée Conti

Si l'indice Liv-ex 50 corrige sérieusement, les vins du DRC continuent de croître avec une performance de 10 % sur 1 an.
Une niche exceptionnelle dans ce marché déjà très particulier.

Chute des prix

Dans un marché chahuté, les prix du vin ont affiché une insolente stabilité (avec des cours de folie pour les "super" bordeaux) jusqu'en juin 2011. Depuis, on assiste à une forte correction surtout à Bordeaux (Lafite en premier) et on retrouve le marché du vin (Liv-ex 100) sur un niveau de performance proche des indices boursiers.

Dégustation de folie

Les blancs:
Deutz, Amour de deutz 2002 et Pol Roger 1999, Winston Churchill
Grange des Pères blanc 2004
Meursault clos de la barre 2006, Comte Lafon
Puligny Montrachet, Les Folatières 2009, Clos des Lambrays

Rouges magnifiques :
Échézeaux 2002, DRC
Côte Rôtie, Côte Brune 2004, Jamet
Rauzan Segla 1990

Rouges d'un grand niveau:
Échézeaux 1989, DRC
Lynch Bages 1989
Grange des Pères 2006

Rouges qui m'ont un peu déçu:
Barolo, cerequio 2003, Roberto Voerzio
Nuits Saint Georges, Les Vaucrains 1990, Chicotot
Clos rougeard 2005, les poyeux

Liquoreux :
Vouvray, réserve 1ère trie, 1989, Foreau

12 mars 2012

Les vins d'à côté - salon bio à Orléans

Du Loire et Cher principalement, ses joyeux vignerons réalisent des vins francs et sincères, gouleyants, expressifs et naturels.
Quelques fois dans un style oxydatif noble, parfois dans un style oxydatif "jurassien", les blancs de Sauvignon rayonnent majoritairement comme les vins de Noëlla Morantin ou les Cheverny d'Hervé Villemade.
Les sucres sont parfois mal maîtrisés, avec du résiduel marqué qui fait perdre la fraîcheur de ce cépage, c'est dommage, mais la non intervention se paye à ce prix. Mais il y avait une large gamme de vignerons pour trouver chaussure à son pied.
Côt, Pineau d'Aunis et Gamay composent la majorité des cépages rouges présents au salon avec quelques cuvées de Pinot ou de Cabernet.
Idem, les vins sont dans une expression naturelle, cela pétille et mousse parfois. La macération carbonique et l'absence de souffre laisse quelques traces. Qu'importe car les vins sont bons, digestes, d'une grande fraîcheur et quelques bouteilles vont remplir la cave : le verre des poètes 2010 du domaine de Montrieux et le pineau d'Aunis du domaine de l'angevins.
Cette première est fondamentalement une réussite dans une ville pauvre en offre, à part les Becs À vin.
Bravo

10 mars 2012

Krug 1976

Voilà exactement un vin qui me fait vibrer. C'est d'une complexité étonnante au nez (des notes beurrées, de pain grillé, de brioche et des arômes tertiaires) et d'une fraîcheur insolente en bouche avec des notes citronnées.
Le vin est d'une couleur dorée/ambrée et la bulle encore fine.

05 mars 2012

Mes grandes émotions, première fois.

1/ Je garde un souvenir extraordinaire du mon premier Leroy, une Romanée St. Vivant 2001
Tous les éléments étaient réunis pour accompagner ce grand vin.
2/ La Tâche 1991, première rencontre avec les vins du DRC. Une première avec les vins du Domaine ne s'oublie pas.
3/ Foreau goutte d'or 1947. J'avais à peine 20 ans, je rentrais dans l'univers du vin. Cette bouteille offerte par Philippe a été un accélérateur dans ma soif de découverte.
4/ Yquem 1937. J'avais juste une vingtaine d'année ma soif d'apprendre m'a permis de rencontrer des passionnés. Cette bouteille m'a transporté et je n'ai jamais dégusté depuis une bouteille de liquoreux aussi magique.
5/ Vosne Romanée, les Suchots, Domaine Pieure Roch, 1995 et 1996. Pourquoi ces bouteilles ?car elles m'ont conduit au style que j'aime en Bourgogne.
6/ Latour 1982, mon 1er grand Bordeaux. Étonnement, les plus grandes émotions ont souvent été offertes par des vins d'autres régions que le bordelais. J'ai relativement peu de Bordeaux dans ma cave, mais je garde en souvenir quelques bouteilles : Palmer 1983, Tertre Roteboeuf 1990, Mouton 1986, Lynch Bages 1959 ...
7/ Il y a des vins qui ont marqué leurs empruntes (un peu solitaire): les VV des blanderies 1999 de chez Marc Angeli, la complexité du nez avec le style sec de la bouche était remarquable (depuis j'aime moins ce style). J'ai essayé à plusieurs reprises les vins de Nicolas Joly pour un jour tomber sur un 1996 totalement merveilleux (je n'achète plus ces Savennières avec toutefois un petit regret).
8/ Comment ne pas citer les vins de chez Foucault, acheter aux Caves 47 à Tours, il y a plus de 10 ans. Poyeux 1990, le Bourg 1989, des vins exceptionnels (dont la pile devient réduite).
9/ Mon premier Chinon 1989 de chez Joguet. À tomber par terre tellement c'est bon, on oublie l'appellation que Charles transcende.

10/ Pour finir, le style Krug. Ma première bouteille, une grande cuvée dégorgée dans les années 75/80 et bu 20 ans après, c'était mon style parfait. Ensuite, un Clos du Mesnil 1979 (mon année de naissance) dans un 3 étoiles parisien, le rêve.
Depuis, je suis un grand amateur de champagne que je laisse vieillir comme les grands vins avec en priorité des Krug (grande cuvée et millésimé) et des salons.

Marché du vin en 2012, mon analyse

La correction entre juillet 2011 et janvier 2012 a été violente, toutefois le marché semble vouloir reprendre, comme les bourses mondiales.
Je suis toujours surpris pas ces excès d'optimisme ou de pessimisme, qui viennent suralimenter dans un sens ou un autre les opérations. Je suis convaincu que le marché chinois est un eldorado mais pas à n'importe quel prix. Les millésimes récents de bordeaux vont souffrir et nous n'avons vu que la partie haute de l'iceberg, je m'attends à une nouvelle correction du marché bordelais de 30 % au minimum. Il faut corriger les excès et les mauvaises nouvelles du continent asiatique viennent amplifier le phénomène.
Bien évidement, comme dans tout marché, des niches à fort potentiel existent. Il s'agit fondamentalement du domaine Leroy (ou Auvenay) et des vins du DRC. Mais également des vieux millésimes ou des millésimes exceptionnels de domaine prestigieux.
Je citerai :
Les grands bordeaux des millésimes 1961 et 1982 ; 1945 pourquoi pas ? Antérieurement c'est prendre un risque.
Quelques Yquem (1967 par exemple) ou la trilogie 1988/1989/1990 pour laquelle on trouve les vins à moins de 300 euros (placement long terme) ;
Les vins de domaine Rousseau, Roumier, de chez Cécile Tremblay (ces vins sont exceptionnels et deviendront très rares, toutefois personnellement je vais tout boire) ;
Je ne pense pas que les bourgognes blancs soient un bon placement de long terme : Leflaive, Raveneau, Roulot ... Il faut les boire et les avoir dans sa cave ;
Je pense que les vins d'Henri Jayer sont trop spéculatifs et trop hauts, ils consolideront ;
Quelques vins du Rhône : hermitage cuvée Cathelin de chez Chave, les crus de chez Guigal, Rayas 1978, 1990 ou 1995 ;
Et les grands vins de la Champagne : Krug, Salon, Bollinger RD. Les 3 domaines les plus à potentiel sur le LT. La cuvée Dom Perignon ne présente pas pour moi un caractère de placement à LT, tout comme les vins de Selosse (certes onéreux et spéculatifs à l'achat mais à 10 ans ou 15 ans...). J'ai dans ma cave des cuvée Winston Churchill, des Egly Ouriet, Jacquesson, idem sur le LT, les perspectives de rentabilité sont faibles même si c'est absolument délicieux ;

La Loire, je ne crois pas aux stars régionales : Cotat, Dagueneau, Foucault, Huet, Foreau ...
Je ne parle pas de l'Alsace même s'il y a des perles magnifiques en dégustation.

À bientôt pour d'autres informations de marché

03 mars 2012

Résistance des millésimes, 2009 gagnant et 2003 grand perdant

Le millésime 2009 a affiché une très bonne résistance à la crise qui touche le marché du vin depuis 2011. Pour rappel, celui-ci a en moyenne baissé de plus de 20 %.
Le millésime 2003 a rapidement chuté pour affiché un - 26 % en 8 mois.
Depuis janvier, le marché souhaite reprendre, tout comme les principales places boursières mais le 2003 stagne.
Mon avis reste que la correction n'est pas terminé et je crois profondément à 2 millésimes sur le long terme:

Le 2009 pour son caractère réellement fantastique (comme un 1982 ou 1961);
Le 2000 pour ses excellentes qualités et qu'il représente le tournant d'un siècle. À long terme, il suffit de regarder la côte du millésime 1900.

13 février 2012

Dîner du week-end

Dimanche 5 février.

Nous avons commencé la soirée par une bulle, avec la cuvée Nicole Moncuit Grand Cru VV 1995 de Pierre Moncuit. C'est un grand blanc de blancs que je n'avais pas ouvert depuis quelques années, la bouteille est superbe, d'une grande pureté.

En entrée, j'avais préparé un filet de sandre rôti sur sa peau, accompagné d'un beurre à l'orange. La Cuvée Frédéric Emile 2000 de chez Trimbach a parfaitement fonctionné avec cette recette.

Pour les rouges, j'avais ouvert deux Châteauneuf-du-Pape 1999 qui se tiennent totalement. Ils ont été servis avec un carré d'agneau au thym.

Domaine Bosquet des Papes, Chante le Merle VV , ma notes de dégustation de 2003 : cuvée très dominée par la grenache, puissante, olive noire, fruits noirs. Longueur épicée, avec une trame tannique soyeuse. J'avais adoré et je n'avais pas goûté depuis 9 ans. 
Le vin est resté superbe sur une évolution de fruits noirs, de menthe poivrée et de sous-bois.

Domaine de Marcoux, Vieilles Vignes : le vin est magnifique sur des notes évoluées, de fruits épicés, de pain d'épice, avec une pointe de sous-bois.


3 vins : Alsace et Bordeaux

J'adore les vins d'Ostertag, son Muencheberg 2008 est une merveille. Un riesling sec, minéral, frais et tendu. Servi avec des chèvres de Chavignol légèrement secs, l'accord marche bien.
2 crus bourgeois, le Pauillac, Château Fonbadet est très réussi dans le millésime 2000, d'un niveau d'un cru classé. Le Sociando Mallet 1999 me déçoit par contre. Il y a peut être une légère trace liégeuse.

05 février 2012

Neige et Sancerre Comtesse 2008, Gérard Boulay

Rafraîchir dans la neige une bouteille est assez rare dans notre région. C'est une belle poudreuse qui nous découvrons ce matin par -9 °C. La cuvée choisie va accompagner des soles à la milanaise avec des ravioles maison ricotta, parmesan, épinards. J'aime bien arroser la panure de citron et ainsi l'accord avec cette cuvée fonctionne encore mieux. Le vin est bien équilibré, subtil, long en bouche et d'une belle richesse. C'est une belle bouteille.

04 février 2012

Hermitage La Chapelle 1996 et Egly Ouriet 2003


Egly-Ourier, Brut Grand Cru 2003 : c'est une bulle magnifique, vineuse, d'une grande longueur. C'est très bon et surtout bien équilibré.
Le vin est plutôt fait pour accompagner un belle volaille ou un homard au beurre, pas pour un apéritif.
La Chapelle 1996 est typée, la syrah s'exprime bien au nez avec des notes de poivres, de cerises fraîches, de cuir. La bouche est encore un peu fermée, même austère. Je ne suis pas totalement convaincu par cette bouteille.

Lune Angeli 2009 et Foreau demi sec 1995


La cuvée de Foreau est oxydative, dommage et le vin de Marc Angeli ne me fait pas une grande impression, il manque de longueur et d'équilibre. C'est donc 2 déceptions.

23 janvier 2012

Mazis-Chambertin Maume et Beaune 1er Bouchard

Le vin de chez Bouchard nous sert d'introduction. C'est un vin de négoce probablement un des gros volumes de cette maison. C'est correct mais sans plus dans ce millésime.
Le Mazis 2006 du Domaine Maume est intéressant. Il semble par contre déjà évolué, fragile de robe avec cette acidité volatile que l'on ressent dans les vins naturels type Vosne de Prieuré Roch. C'est très aérien au nez et c'est bon en bouche car le vin est très digeste. Il présente toutefois un défaut car cette évolution est anormale (on dirait que le vin a 15 ans), le style est donc atypique.

22 janvier 2012

Prochain dîner vieux vins à Orléans

Reprenons ce voyage dans l'univers des vieux millésimes, oubliés depuis environ 1 an. Pour ces veilles dames, cette année aura été courte dans leur histoire mais je trouve à mon niveau que le temps a été trop long. Je vous réserve pour ce retour, tout d'abord une surprise de taille, le lieu (pas d'inquiétudes, un taxi vous ramènera à bon port), un endroit très chaud et parfait pour déguster ces vieux flacons.

J'ai prévu de vous faire découvrir 2 vins de Champagne :

Un Krug Grande Cuvée, d'une vingtaine d'année.
Un Dom Perignon, Œnothèque 1975, dégorgé en 2007 (il devrait être complètement différent du 1975 dégusté il y a 3 jours, qui a vu son évolution en bouteille dégorgée en 1978)

Pour les blancs, j'ose difficilement aller vers trop d'âge car l'oxydation tue parfois les accords mets et vins et exclue toute la gamme des crustacés et poissons. Toutefois, j'ai envie d'essayer avec les vieux bordeaux blancs un accord avec des ris de veau que notre chef préparera en entrée. J'ai sélectionné un Laville Haut Brion 1981 et un Laville Haut Brion 1942.

Pour les rouges, nous dégusterons un Grands-Echezeaux du Domaine de la Romanée Conti 1981 au niveau parfait, un Margaux Château Rauzan Segla 1955 et un Domaine de Chevalier 1943.




Métier d'avenir : banque du vin


La hausse des prix du vin et la difficulté à conserver les bouteilles dans les grandes villes vont faire émerger des sociétés offrant des caves "coffre-fort".

Comme une banque, ces sociétés vont offrir la sécurité du stockage, la qualité du stockage (car il est difficile d'obtenir en centre ville des caves répondant aux conditions idéales de stockage avec le risque croissant d’effraction) et des services associés à plus forte VA (livre de cave, maintenance, livraison à domicile, conseil, organisation d'événement).

J'aime beaucoup la présentation de la société La Cave à Paris, son site La Cave (Paris et Lyon) donne le concept auquel je crois.

Vous avez aussi un article sur Idealwine : La Cave "Placement de vos vins"

Je n'ai rien trouver à Marseille, l'idée est probablement déjà dans la tête de quelqu'un ? A regarder.

Le concept est-il rentable dans une ville de moindre taille comme Nantes, Lille ..., je pense qu'il faut regarder couplé avec un concept de caviste ou bar à vins culturel ...

20 janvier 2012

Champagne cristal, amour, Dom Perignon

Quelle superbe soirée avec des champagnes d'exception.
Cristal Roederer 2002 en face à face avec la cuvée amour de Deutz 2002.
Cristal est plus musclé au nez alors que l'amour est plus dans la finesse, plus subtil. En bouche, la bouteille de cristal est au dessus car plus longue, plus de matière, bulle magnifique qui excite le palais. L'amour reste une très belle bulle plus douce.
Nous changeons de siècle avec un Dom Perignon 1975. J'aime beaucoup mais c'est un style atypique qui ne fait pas l'unanimité. J'aime son nez marqué par le côté moka, pralin, ses notes de beurre et de cire. Le vin présente une bulle magnifique, une bouche corsée avec de multiples saveurs et un léger rancio.

16 janvier 2012

Champagne

On imagine la cible de cette publicité ?

En tout cas ce matin, la champagne annonçait des chiffres records pour les volumes de vente en 2011. Je suis ravi de cette excellente nouvelle.

Dans la suite, je préfère la nouvelle campagne de publicité de Moet & Chandon, très sensuelle et glamour avec Scarlett Johansson comme égérie.

Château Lafite, débâcle ?


Comparer la hausse de ce château à la bulle spéculative internet des années 2000, est-il possible ? Faut-il craindre le même krach que ces valeurs des nouvelles technologies, qui pour beaucoup n'existent plus aujourd'hui. Je n'y crois pas, car le Château Lafite ne va pas disparaître, il est devenu avec certitude un produit de luxe et unique (malgré une production de 15 à 20 000 caisses /an). Ce vin joue dans la même catégorie de ces produits qui valent de l'or, comme une BUGATTI 1937 (proche de 20 M€) ou une montre A.LANGE & SÖHNE (environ 30 000 € pour une Lange 1 Classique, que je trouve superbe)


La correction est la conséquence d'une prise de conscience du marché chinois qui s'analyse sur 3 aspects :
- l'ouverture des chinois à la diversité des vins français et mondiaux. C'est un retour à la raison du consommateur chinois qui s'ouvre aux autres appellations, d'autres stars du vin vont naître: les châteaux Beychevelle, Duhart Milon, Latour,ou les bourgognes de Roumier, Dujac, Leflaive ...

- La contrefaçon menace fortement le Château et risque de tuer la réputation de ce château en Asie (70 % des bouteilles vendues en Chine seraient contrefaites)

- La crise de la dette européenne a libéré des stocks sur le marché et des fonds spéculatifs (et oui, il existe des mécanismes d'effet de levier dans le monde du vin) ont vendu avec hâte en septembre 2011 conduisant à une chute rapide du marché (comme l'écrit très bien la note de septembre du Vintage Wine Fund).

Je pense qu'il est inconscient d'acheter à 1 219 euros TTC la bouteille de primeur 2010 ou 1 698 euros TTC le millésime 2009 en primeur (prix du site www.millesimes.com). Je me souviens avoir acheter en primeur à 210 Euros, les bouteilles du millésime 2000 et c'était déjà une folie et d'avoir trouver le millésime 1999 chez Leclerc à 120 euros TTC. Je pense que le vin reviendra seulement dans une fourchette comprise entre 400 et 600 euros et pas dans les millésimes ultra spéculatif.

15 janvier 2012

Dégustation : Bordeaux

Samedi soir 14/01
Après les 2 Vouvray, nous passons à table avec une série de rouge de bordeaux.
Le Château Haut Bailly 1996 est superbe, le plus beau vin de la soirée : tabac, cuir fumé, boîte à cigare. C'est aérien, complexe et long en bouche.
La Château la tour haut brion 1995 est cassé, bouchon probable.
Le château Corbin Michotte est typé par le merlot. Il est assez évolué sur des notes de champignon (truffe légère). C'est assez fin et sensuel mais pas transcendant.

Apéritif vouvray (Huet, Foreau)

La bulle 1995 de chez Foreau est resplendissante, l'évolution sur des notes de vieux Vouvray, pêche de vignes, pralin. En bouche c'est long et complexe.
Le Mont, demi sec 2002 est à point. Comme toujours les vins de la maison Huet sont plus en rondeur que chez Foreau, c'est surtout très bon.

11 janvier 2012

Morey saint Denis, Duband

Délicieux, frais, vinification en finesse. Pour faire simple, j'adore. C'est un magnifique pinot noir que l'on boit pour le plaisir et sans limite.

10 janvier 2012

Roucas Toumba

La première fois que j'ai bu un vaqueyras de chez Roucas Toumba, c'était dans un bar à vin parisien (millésime 2006). Après un Cornas de chez Allemand, j'avais trouvé que le nom sonné bien et j'avais gardé un excellent souvenir de cette bouteille. J'ai donc commandé quelques bouteilles et ce 2008 de la cuvée "les restanques de cabassole" est la première que j'ouvre.
Le premier nez est frais, fruits noirs et épices. C'est généreux, gourmand mais trop chaud. Malheureusement l'alcool est présente et je suis sensible au vin costaud. Donc pour le nez, je mets une très belle note mais c'est vin un peu trop charpenté en bouche pour que j'aime le style.

08 janvier 2012

Bourgogne : DRC, Lameloise, Levernois

Il fait froid, brume avec visibilité réduite à 10 m, ces quelques jours en Bourgogne n'en restent pas moins merveilleux.
Un séjour masculin, ponctué de grandes tables, grandes dégustations, grands vignerons...
Commencer la journée à 11 h avec une dégustation chez Cécile Tremblay est un excellent souvenir, des 2010 en barrique d'anthologie. Je garde un souvenir ému du Vosne Romanée 1er Cru les Rouges du dessus 2009 pour son caractère sanguin, ses notes de fleurs piquantes, une classe et une énergie folle.
Le chambertin 2008 bu ensuite dans un restaurant de la place de Beaune me réconcilie avec les vins de Rousseau. Nous pourrions évoquer un sacrilège au regard du jeune âge de ce flacon, je n'ai aucun regret car la bouteille représentait le top de la Bourgogne.
Le soir au restaurant Lameloise, le chef Éric Pras nous sort une cuisine extraordinaire. Nous dégustons à table un champagne Jacquesson 2002, un clos 2001 de Dauvissat, un Meursault Genevriere 2007 des Comte Lafon et un Morey Saint Denis, 1er Cru Clos Sorbe de chez Duband 2009
Seul le vin de Duband nous déçoit avec une réduction marquée, pourtant j'aime beaucoup ce domaine habituellement.
Le lendemain matin nous visitons le Domaine des Lambrays, les 4 derniers millésimes sont dégustés, j'ai adoré le 2008. J'en profite pour acheter également du Puligny Montrachet 1er Cru Les Folatières 2008 et 2009, j'aime le style et son coté exotique.
Puis nous passons au Domaine de la Romanée Conti, pour charger les allocations du millésime 2008.
Le déjeuner est arrosé de vins de Morey et Chambolle les Cras de chez Roumier dans un restaurant totalement rénové de Chambolle. Je n'aime pas trop les vins de chez Roumier habituellement, ce midi cela se confirme malheureusement.
Dégustation l'après midi au Domaine Bertheau et chez Mugnier, avec des Bonnes Mares de ces 2 maisons grandioses.
Le soir nous dormons à l'hostellerie de Levernois et découvrons la table.
Moins fin que la veille, le repas n'en reste pas moins un bon moment de gastronomie.
Nous buvons un Puligny les pucelles 2007 de chez Leflaive, un Meursault Cailleret 2001 de Coche Dury et un Morey VV de chez Cécile Tremblay.

Investir dans le vin : bilan 2011


Le marché du vin a corrigé au même moment que les bourses ont plongé. On constate une réelle inversion de tendance à partir d'août avec une baisse de 22 % en 6 mois (Indice Liv ex 100) Cette correction nous ramène cependant aux prix d'août 2010. Pour l'indice exclusivement composé des crus bordelais, la chute est de 27 % (Lafite culmine en tête avec une baisse de 45 % en moyenne). Des vins ont bien résisté durant ces 6 mois : Leoville Las Cases ou Cos d'Estournel, en langage boursier on dira qu'ils ont superformé.
C'est une situation très différente à celle de 2010, où pour exemple, le Château Lafite progressé de 20 % en une nuit après avoir annoncé que les bouteilles du millésime 2008 seraient gravées d'un 8, chiffre porte bonheur chinois.
Dans cette tourmente, seules les bouteilles exceptionnelles de Bourgogne (Musigny de Roumier, DRC, Jayer, Leroy), quelques vins de la vallée du Rhône, ou Sassicaia en Italie ont continué à progresser.

06 janvier 2012

Photo domaine de la Romanée Conti, le Corton


Le Corton 2009 du DRC, cette pile fait rêver et a été prise lors de notre visite en novembre. Dans l'attente de pouvoir obtenir des climats (clos du roi, Bressandes et Renardes), le potentiel optimal, les crus seront assemblés ensemble.
Les vignes sont déjà très bien entretenues mais le Domaine souhaite travailler le matériel végétatif, donc il faudra attendre quelques années avant de découvrir les 3 climats vinifiés seuls.

Match Bourgogne / Bordeaux : KO des bordelais




Nous avons assisté en 2011 a un mouvement totalement inversé des 2 grands marchés. La croissance de la zone Bourgogne et la correction de 15 points du marché bordelais. Avec la locomotive en Bourgogne, les vins du DRC, très nettement au dessus de la mêlée.



Pouilly fuissé, Ménétrières 2004, ferret

L'excellent 1996 dégusté au restaurant à Tours, m'a donné envie de re découvrir le millésime 2004. C'est bon mais évidement moins complexe. Le vin est prêt à boire : digeste, grillé, noisette. Bouteille toute en onctuosité, mais manque de finesse et de minéralité.

05 janvier 2012

Bourgogne, Chicotot 2009

Un vin de fruit, bien réalisé.
Avec une belle matière et qui affiche du tempérament comme la vigneronne.
Je mets en cave pour les 2 prochaines années.

02 janvier 2012

Lafite, la chute commence

Il y a un an, j'anticipais la chute des prix du Château Lafite en titrant "Vendez, vendez ... Lafite !!! "
Les prix ont en 2011 bien corrigé, un désintérêt des chinois (qui ont attiré leur cash sur les vins de Bourgogne et du DRC). Quand les marchés s'emballent, ils finissent toujours par corriger. 

Quel est son potentiel de baisse pour des millésimes récents ? les excès seront-il corrigés ? j'en doute totalement et ce Château ne me sera plus jamais accessible car même s'il baisse de 50 %, il restera à plus de 500 €.

Pour Carruades de Lafite des années 2000 qui s'achetait 30 € il y a 10 ans, qui a grimpé jusqu'à 300 €, pour se négocier en ce moment 200 €, je pense que le prix ne descendra pas en dessous de 120 €. Finalement, une multiplication par 4 en 10 ans (mieux que la bourse).

source : liv-ex

Soirée 28 décembre

 

Pour finir l'année, nous nous retrouvons à Tours chez Barrier restaurant tenu par le chef Hervé Lussault qui nous a préparé un dîner exceptionnel. Les bouteilles dégustées :

Riesling, Clos Windsbuhl, Zind Humbrech 2007 : très beau millésime mais trop jeune à revoir dans 10 ans.
Chablis, Montée de Tonnerre, Raveneau 2003 : le vin est superbe pour un 2003, c'est une grande surprise.
Puligny Montrachet, Clos des Lambrays, 1er Cru Cailleret 1995 : vin oxydé, la matière était splendide.
Pouilly Fuissé, Ferret, 1996 : le vin blanc de la soirée, annoncé comme un grand Puligny ce vin est exceptionnel avec le homard.
Pessac Leognan, Laville Haut Brion 1976 : le vin évoque l'encaustique (la cire d'abeille), il est éclipsé par la fraîcheur et la complexité du vin de Madame Ferret et pourtant quel vin.

Margaux, Marquis D'Aligre 1970 : un style que nous aimons.
Pomerol, Certan de May 1937 : grandiose, la bouteille de la soirée.
Clos de Tart 1997 : nous passons totalement à coté.
Bonnes Mares, Mugnier 2000 : un deuxième bourgogne pour lequel nous passons à coté.
Tignanello 1997 : j'aime bien, c'est costaud mais aussi sensuel.
CDP, Rayas 2005 : quel bonheur jeune et pourtant quelle folie de le boire aussi jeune.