10 avril 2008
Dégustation Alsace Riesling
09 avril 2008
Oeufs façon meurette
Un plat que j’adore, traditionnel de nos brasseries.
Le choix du vin : je l’aime soit avec un cabernet franc un Saumur Champigny ou une cuvée du Rhône à dominante de Syrah.
Ma recette pour 2 personnes :
Dorer au beurre 4 tranches de pain brioché.
Faire cuire en fine lamelle des champignons de Paris et la poitrine de porc demi-sel découpée en lardons.
Faire cuire le vin environ 50 cl pendant 30 mn avec 1 ou 2 morceaux de sucre (ici le reste de 2 bouteilles : un Saint Joseph de chez Dard et Ribo et un Croze-Hermitage).
Plonger les 4 œufs dans le vin bouillant pendant 3 à 4 mn, les retirer avec une passoire et les poser sur les tranches de pain.
Pour la sauce, ajouter la farine et le beurre et mettre le vin de cuisson, faire épaissir légèrement la sauce, bien la poivrer.
Le plat est prêt.
Ce soir, j’ai terminé une bouteille de Grange des Pères dégustée à l’aveugle la veille. C’est très bon.
07 avril 2008
Orléans, Orléans, Orléans et la deuxième soirée découverte.
9 personnes (200 euros)
Un plat qui renforce la douceur des noix de Saint Jacques dans un registre iodé et sucré.
Sur cette viande blanche, nous avons fait la découverte du Château Angelus 1990. Un vin fondu, poivré, truffé, d’une grande élégance, il confirme son rang actuel de 1er grand cru Classé.
Le Châteauneuf-du-Pape Rayas 1990 est un vin en dentelle, puissant et émouvant. Une longueur sublime devant ce vin fumé, poivré aux notes de kirsch.
Un vieux Comté et une découverte du Loir-et-Cher, la cuvée Evidence 2003 de Claude Courtois. Une vendange tardive de Menu Pineau franc de pied, élevé dans un style oxydatif.
Bouteilles grapillées
Vosne Romanée, Les Suchots 2003, Domaine Prieure Roch.
Style inimitable, puissance du millésime, pureté du fruit à attendre encore. Une bouteille très nette d’une grande digestibilité pour le millésime.
CDP, Cuvée des Felix 2000, Domaine Bois de Boursan
Belle robe relativement claire pour un Châteauneuf-du-Pape. Nez marqué au départ par des notes animales, d’étable (réduction), il évolue après une heure de carafe sur des notes de réglisses, de kirsch. J’aime bien mais il faut l’attendre au moins 5 ans.
Saumur, Clos Rougeard Breze 2000.
Superbe d’intensité, nez d’une belle pureté. La bouche est tonique avec une belle acidité. On peut boire et c’est très bon.
Sancerre, Chavignol, Cul de Beaujeu 1995, Gérard Boulay.
Miel, humus, truffe blanche. Grande complexité pour un vin à son apogée. Un grand domaine, trop méconnu.
06 avril 2008
Les coups de coeur du mois
Puligny Montrachet 1999, Domaine Carillon
Un peu léger en bouche, il manque d’acidité et de gras. Agréable mais je reste déçu.
Pessac-Leognan, Haut Brion Blanc 1994
Avec une dominante de sémillon, le vin est une réelle surprise avec sa fraîcheur anisée, miellée, ses notes de pain grillé et son gras en bouche. Sans être exceptionnel, il s’agit d’une bonne bouteille. Je ne suis cependant pas convaincu par un prix proche d’un grand cru bourguignon.
Volnay Santenots 2001, Domaine Roblet Monnot
Un vin dans un style que j’adore, finesse et élégance. Prix parfait autour de 20 euros.