27 octobre 2009

Hail in Bordeaux - the Video

Never mind the recession, the strong euro, the weak pound, increased duty costs and global over-supply of cheap, industrial wine. It’s back to nature, and sometimes nature can be cruel.
http://blog.bauduc.com/2009/06/03/hail-the-destroyer-the-video/

04 octobre 2009

News, un millésime hors norme à Vouvray


Les années en 9 sont-elles toujours de grandes années à Vouvray ?

2009 sera avec certitude un millésime de ce siècle à Vouvray, comme le sont aujourd'hui les millésimes 1921, 1945 et surtout 1947.
- 1989 a été une grande année de moelleux, tout comme le 1959 avec des 1ères tries de chez Huet encore magiques aujourd'hui.

- 1999 a été loupé avec des notes iodées dans tous les vins moelleux.

- 1969 et 1979 sont deux millésimes très moyens.

- Je n'ai jamais goûté de 1939 et 1949.

- J'ai goûté plusieurs 1929 extraodinaires, tout comme un sec et un moelleux 1919 de toute beauté.
Philippe Foreau se prépare à réaliser une cuvée Goutte d'Or 2009, cette cuvée ayant était produite uniquement en 1990 et 1947. On attend avec impatience la fin des vendanges.

Cependant, ces vendanges à haute maturité ne fonds pas le bonheur de tous les vignerons, car le marché des moelleux et liquoreux est compliqué. Les marchés exports, la restauration recherchent principalement des vins secs ou des bulles.

Placement dans le vin : suivre les notes de Robert Parker



Le Wine Investable Index comprend 24 bordeaux des millésimes 1982 à 2005, avec des notes de Robert Parker, supérieures à 95/100 (plutôt supérieures à 98/100 pour les 1ers Grands Crus). Il s'agit de l'index des vins d'investissement par excellence. Son évolution entre 2006 et 2008 est remarquable avec une correction très limités en 2009.
Robert Parker, leader d'opinion du vin, a une influence incontestable sur l'économie du vin. Trois économistes de l'Institut national de la recherche agronomique (Héla Hadj Ali, Sébastien Lecocq et Michael Visser) ont cherché à mesurer l'impact réel de ce gourou. Leur stratégie empirique était particulièrement astucieuse : en 2003, contrairement à ses habitudes, Parker a annulé (semble-t-il, par crainte d'attentats en France.) son voyage printanier à Bordeaux, durant lequel il goûtait et notait des dizaines de vins «en primeur», avant même leur mise en bouteille. A ce moment de la fabrication, six mois à peine après les vendanges, l'évaluation de la qualité future du vin est particulièrement délicate, et donc particulièrement influençable par l'avis d'un expert au jugement reconnu. En comparant l'évolution, sur deux années, du prix des vins notés par Parker en 2002 mais pas en 2003 avec l'évolution de ceux qui ne furent évalués ni en 2002 ni en 2003, leur analyse permet d'identifier simplement un «effet Parker» : de combien le prix eût-il été modifié en 2003 si le gourou avait rendu son avis. L'impact est considérable : la notation du vin conduit à une augmentation moyenne de l'ordre de 3 euros par bouteille, soit une augmentation du prix de 15 %.

Cet effet positif est en outre beaucoup plus important pour les vins les plus prestigieux (pomerol et pauillac), et peut aller jusqu'à 14 euros par bouteille. De manière plus surprenante, l'impact de Parker est toujours positif : tous les vins se vendent plus cher lorsqu'ils ont bénéficié de l'onction du maître, même si l'avis est très réservé : le simple fait que Robert Parker décide de déguster tel ou tel vin indique qu'il s'agit d'une bonne bouteille. Le pouvoir de marché d'un tel gourou est donc considérable. Une meilleure note attribuée à un vin se solde par des centaines de milliers d'euros de différence sur la valeur de la production.

Héla Hadj Ali & Sébastien Lecocq & Michael Visser, 2005. "The impact of gurus : Parker grades and en primeur wine prices," Research Unit Working Papers 05/07, Laboratoire d'Economie Appliquee, INRA.

02 octobre 2009

Placement : les vins du Domaine de la Romanée Conti


Le domaine a fait l'objet d'une récente succession d'enchères, la côte est toujours aussi exceptionnelle :

- Assortiment 12 bouteilles de 1995, estimées 10 000 € le lot, la salle a emporté le lot à 17 250 €
- Assortiment 12 bouteilles de 1996, estimées 10 600 € le lot, la salle a emporté le lot à 13 800 €
- Assortiment 12 bouteilles de 1999, estimées 15 300 € le lot, la salle a emporté le lot à 23 000 €
Le mythique millésime 2005 explose les enchères, estimée à 20 000 euros la caisse de 13 bouteilles (pour information, la caisse coûtait au domaine la somme déjà élevée de 5 300 €), il termine aux enchères à 27 600 € (soit une multilpication par 5 par rapport au prix initial du domaine).