01 janvier 2010

Repas de fin d'année


Une grande série de bouteille dont voici quelques commentaires:

Champagne Moncuit 2002: 1er vin qui fait la bouche, je ne garde pas un grand souvenir mais le vin est bien équilibré
Champagne Bollinger RD 1988, dégorgé en 2002 : le nez me perturbe par son évolution et son manque de netteté (fruits confits, pain de campagne grillé, moka...). La bouche est par contre sublime d'une grande acidité, superbe complexité aromatique.
Pouilly-Fuissé 1945, Jaboulet Vercherre : nez de vin vieux avec encore une belle fraîcheur, très marqué par la noix en bouche il est évidement sur le déclin, il s'agit toutefois d'un beau vin souvenir.
Meursault, François Jobard, Poruzot 1995 : nez sublime, grillé, floral (acacia), épicé (curry). La bouche suit la complexité du nez. C'est un très grand vin à boire en ce moment, dans un millésime difficile à Meursault (60 % des bouteilles oxydées au domaine Lafon)

Rouge de transition :
Tempier, Tourtine 1995: le vin fatigue, beaucoup d'amers. J'aime pas ce millésime.
Les rouges à table sans respecter l'ordre des millésimes:
Gangloff, Côte-Rôtie 2005 : trop jeune mais cela fera une très grande bouteille dans 10 ans car tous les équilibres sont présents.
Cornas, Clape 2004 : nez pas très net (pruneau, fruits confits), probablement trop jeune également.
Vieux Château Certan 1970 : le vin est très typé par son terroir (crasse de fer) et annoncé à Pomerol. Le vin reste toutefois dilué et simple.
Mouton Rothschild 1998 : j'ai beaucoup aimé ce vin très cabernet. Il se boit très bien aujourd'hui, en 3 mots : souple, mûr et élégant.
Hermitage, Chave 1995 : annoncé comme un Hermitage de chez Chave par toute la table. Le nez est très typé syrah (épices, poivre, camphre) mais la bouche me déçoit (il manque de sensuel).
Pape Clément 1952 : très beau vin annoncé plus jeune.

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