02 novembre 2009

Dégustation chez Gilbert



Un très grand moment au départ nous avions choisi 8 bouteilles qui se sont finalement passées au double.

- Les blancs de l'apéritif -

Bordeaux Supérieur, Gillette Sec 1949 : un nez de vin moelleux, une belle acidité en bouche, un beau vin souvenir.
Vouvray, Huet, le Haut Lieu sec 1969 : un nez de truffe blanche, miel, coing, une belle complexité, grande acidité.

- Les blancs avec la lotte aux Morilles -

Montrachet, Bouchard 2004 : ciselé, racé, tendu. Un trés grand vin, bien trop jeune mais déjà un superbe équilibre.
CDP, Beaucastel Blanc, Roussanne VV 1998 : typé oxydatif, le vin résonne bien avec le plat, il manque d'acidité et de complexité.
Hermitage, Chave 1997 : superbe nez ouvert sur les fruits confits, très riche, j'aime bien mais ne semble pas convenir à tout le monde.
Ermitage, Ermitte, Chapoutier 1991: bouchon.
Corton Charlemagne, Bonneau du Martray, 1995 : un vin abîmé probablement, oxydatif ...

- Les rouges avec le Carré d'Agneau -

Bandol, Tempier Cabassaou 1990 : premier rouge, il révèle un nez de cacao, de fruits confits, de cuir. Ce vin ne me plaît pas en bouche: l'alcool est présente, avec un déséquilibre.
Clos de Tart 1999: le vin est encore très fermé, après 2 heures de carafe il a du mal à sortir de sa carapace. D'un grand potentiel, il faut l'oublier.
Echezeaux 2004, Domaine de la Romanée Conti: à l'opposé du Clos de Tart, le vin est jeune et totalement épanoui. Magnifiques notes de ronce, rose et pivoine.
Rauzan Segla, Margaux 1990 : le millésime 1990 de ce château est une grande réussite, très ouvert et typiquement margaux au nez. Son nez est probablement plus grand que la bouche légèrement marquée par l'alcool.
Léoville las Cases 1990 : j'avais été très déçu par cette bouteille lors d'une précédente dégustation. Celle-ci est très belle, ouverte, au nez mentholé, épicé. J'aime beaucoup.

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