La correction entre juillet 2011 et janvier 2012 a été violente, toutefois le marché semble vouloir reprendre, comme les bourses mondiales.
Je suis toujours surpris pas ces excès d'optimisme ou de pessimisme, qui viennent suralimenter dans un sens ou un autre les opérations. Je suis convaincu que le marché chinois est un eldorado mais pas à n'importe quel prix. Les millésimes récents de bordeaux vont souffrir et nous n'avons vu que la partie haute de l'iceberg, je m'attends à une nouvelle correction du marché bordelais de 30 % au minimum. Il faut corriger les excès et les mauvaises nouvelles du continent asiatique viennent amplifier le phénomène.
Bien évidement, comme dans tout marché, des niches à fort potentiel existent. Il s'agit fondamentalement du domaine Leroy (ou Auvenay) et des vins du DRC. Mais également des vieux millésimes ou des millésimes exceptionnels de domaine prestigieux.
Je citerai :
Les grands bordeaux des millésimes 1961 et 1982 ; 1945 pourquoi pas ? Antérieurement c'est prendre un risque.
Quelques Yquem (1967 par exemple) ou la trilogie 1988/1989/1990 pour laquelle on trouve les vins à moins de 300 euros (placement long terme) ;
Les vins de domaine Rousseau, Roumier, de chez Cécile Tremblay (ces vins sont exceptionnels et deviendront très rares, toutefois personnellement je vais tout boire) ;
Je ne pense pas que les bourgognes blancs soient un bon placement de long terme : Leflaive, Raveneau, Roulot ... Il faut les boire et les avoir dans sa cave ;
Je pense que les vins d'Henri Jayer sont trop spéculatifs et trop hauts, ils consolideront ;
Quelques vins du Rhône : hermitage cuvée Cathelin de chez Chave, les crus de chez Guigal, Rayas 1978, 1990 ou 1995 ;
Et les grands vins de la Champagne : Krug, Salon, Bollinger RD. Les 3 domaines les plus à potentiel sur le LT. La cuvée Dom Perignon ne présente pas pour moi un caractère de placement à LT, tout comme les vins de Selosse (certes onéreux et spéculatifs à l'achat mais à 10 ans ou 15 ans...). J'ai dans ma cave des cuvée Winston Churchill, des Egly Ouriet, Jacquesson, idem sur le LT, les perspectives de rentabilité sont faibles même si c'est absolument délicieux ;
La Loire, je ne crois pas aux stars régionales : Cotat, Dagueneau, Foucault, Huet, Foreau ...
Je ne parle pas de l'Alsace même s'il y a des perles magnifiques en dégustation.
À bientôt pour d'autres informations de marché
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