10 janvier 2009
Un reveillon décalé, une très grande soirée.
Pour résumé:
Comme d'habitude, 2 bouteilles de Champagne l'une "jeune", l'autre "évoluée".
- Le millésime 1996 du vigneron Egly Ouriet (65 Euros) est tout simplement génial : acidité, épices, légère oxydation (noisettes, noix) qui amplifie la longueur en bouche.
- Krug 1964 (prix d'achat aux enchères : 362 Euros) : le champagne est vraiement devenu vin, dans le verre les bulles ont disparu pour revenir dans la bouche. Une couleur ambrée. Au nez, le vin est d'une grande fraîcheur avec des agrumes confits, des notes de tabac, de pommes cuites et de pralin. Tout simplement grandiose.
- Krug 1964 (prix d'achat aux enchères : 362 Euros) : le champagne est vraiement devenu vin, dans le verre les bulles ont disparu pour revenir dans la bouche. Une couleur ambrée. Au nez, le vin est d'une grande fraîcheur avec des agrumes confits, des notes de tabac, de pommes cuites et de pralin. Tout simplement grandiose.
Pour l'entrée, j'ai préparé des Saint Jacques cuites dans leurs coquilles avec une tranche de truffe noire. Un accord splendide qui exige un vin évolué, le Corton Charlemagne du Domaine Bonneau du Martray dans le millésime 1992 dégusté en magnum a réalisé le challenge.
Pour la série suivante, sur la grosse côte de veau grillée à la cheminée, trois verres sont servis en même temps à l'aveugle :
Un vin de Bordeaux, un de la Provence et un de la Vallée de Loire, 3 régions, 6 cépages, un seul et même millésime, le 1990. C'est très intéressant, car j'ai choisi ces vins pour leur ressemblance sur des terroirs totalement différents. Seul à connaître les vins, je me rencontre que la découverte est difficile. Le vin du Provence est pris pour un Bordeaux, le vin de Loire pour une syrah du Rhône et le Bordeaux pour un vin de Loire, aussi annoncé à Bordeaux. Mes amis connaissent ma cave et cherchent en fonction, cela les induit en erreur.
Je leur conseille de revenir à leur premier avis et finalement le groupe s'approche de la vérité. Le millésime 90 est vite identifié.
Le vin de Provence, est un assemblage Syrah/Cabernet, Trevallon 1990 : le plus grand vin de la soirée, subtilité et élégance avec de la truffe noire, du bois de santal, des notes giboyeuses. Les annonces par mes amis : Palmer 1986, Palmer 1989, Jaboulet la Chapelle 1991 ...
Le vin de Loire, est un Clos Rougeard, "le Bourg, 1990 : un vin très épicé avec des notes de poivres, de fleurs séchées, de fourrure et de cuire. Très élégant avec une finale qui est plus courte que les autres vins . Les vins annoncés par mes amis : Chinon, Dioterie 1989, Côte Rotie Jamet 1991, Cheval Blanc 1995...
Le vin de Bordeaux est un Figeac 1990, très typé Bordeaux et délicieux.
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