29 décembre 2018
Romanée Saint Vivant, DRC, 2005
Une bouteille partagée quelques jours après Noël avec mon papa. Elle est subtile car c'est plus un vin d'esprit que de corps. Le nez est assez évanescent sur la pivoine, les fruits rouges et des épices. Le nez reste toutefois assez peu ouvert. Le bouche est sensuelle, délicate, douce ; on aime boire ce flacon même si je trouve qu'il pourrait montrer plus d'énergie.
16 février 2013
Très beau dîner
J'ai préparé hier soir des ravioles "maison" au homard et langoustines parsemée de lamelles de truffes Tuber Burchii aux saveurs alliacées. J'aime bien cette petite truffe blanche plutôt bon marché que je vais préparer ce soir dans un mélange parmesan beurre salé et le tartiner sur du pain grillé (c'est délicieux!).
Le Foreau 1996 sans la truffe blanche mais plutôt la tuber magnatum pico, des notes de safran dans un ensemble d'une grande finesse, le plat le domine même si la bouche est sublime. Le Puligny Montrachet 1er Cru les Folatieres 2004 des Clos de Lambrays est très jolie avec le plat, respectant parfaitement la finesse du terroir et affichant une grande longueur en bouche.
La viande de bœuf saignante et bien poivrée a été parfaite avec le Fonsalette 2001 et surtout avec le délicieux Rayas 1998, soyeux, gourmand et voluptueux.
Sur les fromages, nous avons ouvert un saumur breze 2005 de chez Foucault, gras et minéral à la fois.
Le dessert au chocolat est accompagné d'un vin de Claude Courtois nommé Vin de Mistelle, issu d'un moût non fermenté muté à l'eau de vie (issu de "x" cépages), il tire 17º et dévoile des arômes de quetsches et de fruits rouges. C'est bon mais mon palais fatigue ...
22 janvier 2012
Prochain dîner vieux vins à Orléans
J'ai prévu de vous faire découvrir 2 vins de Champagne :
Un Krug Grande Cuvée, d'une vingtaine d'année.
Un Dom Perignon, Œnothèque 1975, dégorgé en 2007 (il devrait être complètement différent du 1975 dégusté il y a 3 jours, qui a vu son évolution en bouteille dégorgée en 1978)
Pour les blancs, j'ose difficilement aller vers trop d'âge car l'oxydation tue parfois les accords mets et vins et exclue toute la gamme des crustacés et poissons. Toutefois, j'ai envie d'essayer avec les vieux bordeaux blancs un accord avec des ris de veau que notre chef préparera en entrée. J'ai sélectionné un Laville Haut Brion 1981 et un Laville Haut Brion 1942.
Pour les rouges, nous dégusterons un Grands-Echezeaux du Domaine de la Romanée Conti 1981 au niveau parfait, un Margaux Château Rauzan Segla 1955 et un Domaine de Chevalier 1943.
31 mai 2009
Commentaires de dégustation
Musigny , Comte de Vogué, 1989 : La robe est beaucoup plus noire. A l'ouverture, le vin est fermé avec un nez réduit. Nous le passons en carafe pendant 1 heure. Le vin se retrouve alors transformé et beaucoup plus ouvert.
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Billecart 1964 est mort, cela arrive !
12 janvier 2009
Grand repas à Orléans
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- Krug 1964 (prix d'achat aux enchères : 362 Euros) : le champagne est vraiement devenu vin, dans le verre les bulles ont disparu pour revenir dans la bouche. Une couleur ambrée. Au nez, le vin est d'une grande fraîcheur avec des agrumes confits, des notes de tabac, de pommes cuites et de pralin. Tout simplement grandiose.
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07 avril 2008
Orléans, Orléans, Orléans et la deuxième soirée découverte.
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9 personnes (200 euros)
Un plat qui renforce la douceur des noix de Saint Jacques dans un registre iodé et sucré.
Sur cette viande blanche, nous avons fait la découverte du Château Angelus 1990. Un vin fondu, poivré, truffé, d’une grande élégance, il confirme son rang actuel de 1er grand cru Classé.
Le Châteauneuf-du-Pape Rayas 1990 est un vin en dentelle, puissant et émouvant. Une longueur sublime devant ce vin fumé, poivré aux notes de kirsch.
Un vieux Comté et une découverte du Loir-et-Cher, la cuvée Evidence 2003 de Claude Courtois. Une vendange tardive de Menu Pineau franc de pied, élevé dans un style oxydatif.
27 janvier 2008
Premier repas vieux vins 2008 à Orléans
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L’année 2008 se devait de commencer en fanfare. La conception de ce dîner remonte à plus d’un an car l’organisateur souhaitait déguster des vins rares difficiles à trouver sur le marché.
Tout commence par la liste désirée des châteaux ou domaines fournit par ce passionné des vieux millésimes. Celui-ci m’avait laissé le choix dans le millésime qui se devait d’être antérieur à 1970 pour les rouges et 1990 pour les blancs. Un beau défi et surtout un grand plaisir à rechercher ces grands crus.
En apéritif, nous avons commencé par un vin somptueux, le Krug 1990. Ce vin caractérise pour moi un grand champagne avec une légère oxydation. Ses notes de pain d’épices, de zestes d’agrumes, d’épices (curry) et de pralin en fond une bouteille de gastronomie. Les langoustines dorées au beurre avec une touche de citronnelles et vanille servies en brochettes signent un accord réussi.
Le Salon 1983 nous transporte plus loin. Lui aussi marqué par une légère oxydation avec sa couleur d’or, il évoque la pureté d’un grand chardonnay : noisettes, zestes d’oranges, crème au beurre. En bouche, c’est son caractère miellé et ses notes de truffes qui l’emportent.
Lire le blog du champagne Salon : www.blog.salondelamotte.com
Homard, lotte et saint Jacques miel et safran
L’Hermitage blanc de chez Chave 1989 dégage un parfum captivant de notes torréfiées, d’amandes grillées, de résine de pin et de miel. Il joue sur le registre de la puissance et s’accorde parfaitement avec la sauce safranée. L’accord est harmonieux même s’il manque un peu d’acidité et de longueur en bouche.
Ris de veau grillés, sauce aux truffes et patates douces.
Je recherché des vieux vins avec des notes truffées au premier nez. De ces 2 vins, il en ressort finalement une seule constante : la rose puis des notes de cuire pour le bourgogne et un fumé magnifique pour la Mission.
J’adore les vieux vins et ces 2 bouteilles seront un grand souvenir de dégustation : Beaune, Vignes de l’enfant Jésus 1947 / Mission Haut Brion 1943
Les 2 vins en ressortent grandis avec le plat, les ris de veau sont doux et croquants et la sauce aux truffes équilibre le plat.
Un très grand repas pour commencer l’année à Orléans
15 décembre 2007
5ème repas vieux vins à Orléans
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Un repas avec les grands classiques
Tarif : 310 Euros/pers.
8 passionnés
L’apéritif : Magnum de Bollinger RD 1996 : une bouteille sublime !!
Foie gras frais de canard au naturel.
Le foie dénervé est juste cuit dans une terrine scellée par une bande de pâte pendant 30 minutes au bain-marie à 150 °C. Il en ressort un foie sublime à la couleur beige rosée, avec un goût totalement conservé. Pour ce plat, j’ai cherché des découvertes (dégustées par les invités à l’aveugle).
Chavignol, Cul de Beaujeu de chez Gérard Boulay 1996 : une belle entrée en matière avec un vin quasi sec d’une grande maturité. Avec une trame minérale signe d’un grand terroir, la truffe blanche et des senteurs exotiques (litchi) jaillissent de notre verre. Le vin a pris du gras, la bouche est opulente avec une présence acide qui équilibre l’ensemble. Je suis très surpris par la réussite de ce vin et l’accord marche bien.
Je décide de sortir un Sancerre, la grande Cote 1990 de chez Pascal Cotat : nous sommes ici dans le même registre avec une dimension supérieure : le nez explose au départ sur de senteurs épicées et exotiques (mangues, litchi) puis évolue au profit de notes miellées et de truffe. Une très belle bouteille confondue avec un riesling de grande origine.
Le Troisième vin nous amène dans un registre totalement différent avec un Riesling, Clos Saint Hune Vendanges tardives 1989 : à parfaite maturité, ce vin rare présente un équilibre magique entre sucre et acidité, avec moins de 25 g de sucre résiduel. Il se comporte avec merveille sur le foie sur des notes grillées, de nougat et d’agrumes confits.
Le canard rôti aux cèpes fait un honneur au Château Latour 1970. Il s’exprime avec brio et s’accorde parfaitement avec les cèpes grillés et le goût raffiné du canard. Comme d’habitude, nous changeons de région avec le 2ième vin qui remonte le temps : la Tâche 1954 du Domaine de la Romanée Conti. Une bouteille abîmée mais certainement sublime, un trésor trouvé par hasard en achetant une cave de particulier, une bouteille oubliée. Ce vin est ouvert sur le moment, il est tout de suite surprenant avec des notes de moka et de gibier à plume. Il prend des notes épicées à l’évolution et des saveurs subtiles très aériennes. Sa subtilité ne permet pas l’accord parfait même s’il s’agit d’un grand vin.
Les fromages seront pour nous l’occasion de faire une pause.
Le dessert : une tarte aux figues avec un Vouvray Moelleux Réserve 1976 de chez Philippe Foreau.
07 juillet 2007
Repas dégustation en Sologne: Grande soirée
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20 mai 2007
17 mai 2007
Troisième repas vieux vins en Sologne
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09 avril 2007
Vieux vins à Orléans, 2ème dégustation 2007
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Deux soirées en peu de temps, les recommandations vont vites et me voilà à nouveau entouré d'un groupe de passionnés. Pour une fois, cet événement s'adresse à une clientèle jeune (il ne faut pas voir un esprit critique de ma part).
Exceptionnellement, le nombre de participant se portait à 12, les magnums ont été débouchés.
Un magnum de grande cuvée de chez Krug, dégorgé depuis 4/5 ans, affirme un caractère solaire, finement épicé. Une belle entrée en matière, mais le flacon ne laisse pas un grand souvenir, je ne saurais expliquer pourquoi.
Puis un RD 1985 (également en magnum) de la maison Bollinger confirme bien le classement sur les marches du podium de ce domaine. Tension, minéralité, une bouteille éclatante, bouche tranchante, une explosion de fraîcheur en bouche. Tout le monde s'accorde à dire que ce champagne est très grand, il fait presque oublier le Krug.
Ces 2 bouteilles ont été servies avec des gougères et un magnifique jambon de Bayonne rougi au piment d’Espelette.
Il est toujours difficile de trouver de l'inspiration, la mise en bouche est issue d'une recette de Thorel publiée sur le site Internet de L'Auberge-Bretonne. La crème d'oseille aux huîtres est une recette facile, très équilibrée, je n'hésite pas à ouvrir un flacon découverte, « un petit vin sur l’étiquette » : un magnum de Muscadet de chez Guy Bossard 1989. Magistrale d'acidité, seule bouteille servie à l'aveugle pour démontrer le potentiel du cépage Melon au vieillissement. Le vin se comporte avec talent et accompagne le plat avec réussite.
Les timbales de pâtes fraîches au beurre servies avec des lamelles de truffe noire (les dernières de la saison) vont faire honneur aux vieux millésimes. Nous avons d’abord essayé de tester le plat avec un vieux vin blanc, un Vouvray Demi-sec Le Haut Lieu 1924, du Domaine Huet. Le vin est proche de l’accord parfait, mais évoque plus la truffe blanche d’Alba que la truffe noir. C’est la bouche qui est géniale avec cette tension, cette fraîcheur et cette finesse que l’on retrouve rarement dans les vins de plus de 80 ans. Je souhaitais ensuite introduire sur le même plat, un vieux bordeaux en proposant aux invités de croquer une lamelle de truffe. Le Château Cheval-Blanc 1958 issu d’un petit millésime est une belle surprise, avec son nez dominé par le tabac brun, des notes de sous-bois et les épices. Il n’évoque par en particulier la truffe mais ses arômes sont en harmonie totale avec le plat.
Le canard rôti et son gratin de pommes de terre vont me permettre d’introduire la Bourgogne. J’avais envie de faire découvrir un millésime très jeune, avec le Vosne Romanée les Suchots 2003 du Domaine Prieure Roch. Un vin surprenant et/ou déroutant pour certain, un coup de cœur pour moi, à consommer sur le fruit. Dégusté en partie avant le plat, il évoque toute la finesse du pinot noir, les fleurs fanées, la framboise, un fumé magnifique.
Le deuxième flacon permet de découvrir un grand vin évolué (les vins de Prieure Roch n’évolueront jamais ainsi), l’Echézeaux 1978 du Domaine de la Romanée Conti rappelle tout l’univers du gibier à plume, il fonctionne parfaitement avec le plat (la truffe noire apparaît à l’aération). Servi à l’aveugle, la Mission haut Brion 1948 va clore l’excellente série de rouge. Je connais bien ce vin pour avoir dégusté 3 bouteilles sur les 6 acquises. Celle-ci est certainement la plus grande (niveau parfait, bouchon très net) et la plus applaudie (néanmoins d’une grande intensité aromatique la bouche est un peu courte à mon avis).
02 avril 2007
Dégustation vieux vins Orléans
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