Dégustation Corton Charlemagne 1976

Vin provenant de la Cave de la Tour d'Argent, le Corton Charlemagne 1976 du Bonneau du Martray. Robe dorée, aucune oxydation, du beurre, du pain grillé des notes de moka. Vin un peu chaud en bouche avec un manque d'acidité mais d'une très grande longueur.

Vente aux enchères historique à Hong Kong

Acker Merrall & Condit, la plus ancienne maison de négoce de vins fins américaine tiendra l'une des ventes aux enchères les plus attendues, The Imperial Cellar, les 28 et 29 mai à Hong Kong. Plus de19.000 bouteilles aux enchères, une vente unique en Asie.

Le catalogue complet est impressionnant, du rêve :

http://www.ackerwines.com/catalogs/pdf_catalogs/10-3A/10-3A-FIRST_SESSION.pdf

http://www.ackerwines.com/
Des lots magiques avec les vedettes des salles des ventes, 96 bouteilles de Vosne Romanée Cros Parentoux d'Henri Jayer des millésimes 1988 à 1999, 12 bouteilles de Château Lafleur 1961, 12 bouteilles de Mouton 1945 ou encore 12 Haut Brion 1945, 12 bouteilles de Romanée Conti 1999, ...

Investir dans le vin : Bordeaux ou Bourgogne

La bourgogne affiche une grande régularité de performance comparativement à Bordeaux. Il ne faut évidement par se louper dans les domaines : le domaine de la Romanée Conti, Auvenay et leroy, Roumier, Jayer, A.C Leflaive, Ponsot, Lignier, Rousseau, Raveneau ...

Quels bordeaux choisir si on veut investir dans le vin ?

Ce graphique est très intéressant, il montre une nouvelle fois la croissance sans limite du Château Lafite, suivi également par le Château Mouton Rothschild. Latour, Margaux et Haut Brion se tiennent parfaitement dans le même rythme de hausse mais beaucoup plus modéré depuis 2009. Nous pouvons déduire de ce tableau 2 analyses :

- Lafite et Mouton vont décrocher les 3 autres crus et devenir des superstars parmi les premiers crus classés. Avant qu'ils deviennent intouchables (ce qui est déjà le cas de Lafite) vous pouvez encore investir mais j'estime le potentiel de hausse limité.

- Margaux, Haut Brion et Latour vont bientôt les rattraper et les "2 Rothschild" stagner, il y a un écart de 100 bp potentiel à prendre. J'opterai plus pour cette option en pariant sur Latour.

Dégustation du week-end

Marcel et Mathieu Lapierre, Morgon 2009 : j'adore ce vin qui retranscrit parfaitement le naturel du cépage. Le nez est frais, avec des notes pures (fruits rouges, cerise ...) un peu plus solaire que le millésime 2008. D'une excellente gourmandise. Il faut absolument goûté leur vin de table 2009, Raisins gaulois, un vin croquant, naturel, un des seuls vins que j'aime bien boire quand il fait chaud à 12/14 °C.

Domaine Roblet Monnot, Bourgogne 2007 : le deuxième vin de ce samedi midi, où la chaleur incite à boire des vins frais et léger. Ce millésime est parfait aujourd'hui, un pinot noir typique et très bien fait.

Les vins du soir avec une Côte de Boeuf cuite sur des serments de vigne.

En apéritif, la cuvée extra-brut de chez Selosse est très crayeuse en bouche, le nez est un peu fermé. Nous avons bu la bouteille très fraîche et ce champagne aime l'aération et une température supérieure au 6/8 °C. J'avais envie de boire un champagne frappé.

Sur la viande, une très grande bouteille avec un Clos de Beze 2005 de chez Prieure Roch, les températures sont plus fraîches la nuit tombée, la bouteille a été carafée 1 heures dans la cave à 12 °C. Le 1er verre est un peu frais mais le vin s'ouvre très rapidement et se met également vite en température. Un extrait de Pinot Noir merveilleux, toujours la rose fanée du domaine mais avec des épices et des fruits frais. Je ne regrette pas d'avoir ouvert cette bouteille même si elle présente un très grand potentiel.

La cave

Bordeaux démodé : Bordeaux Loses Prestige Among Younger Wine Lovers

Plusieurs articles de presse américaine dont le New York Times évoque la chute d'image des bordeaux aux Etats-Unis (En 2009, Bordeaux représentait 0,46 % de tous les vins tranquilles, nationaux et étrangers, répartis dans le pays. Bien que ce pourcentage monte et descend d'année en année, il est encore bien loin des sommets du milieu des années 80 à 1,69 %). Pour les jeunes consomateurs américains, Bordeaux est devenu totalement démodé.

Il n'y a pas si longtemps, les jeunes Américains épris de vin ont tous été éduqués au Bordeaux. Maintenant, l'intérêt des consommateurs est allé ailleurs, à la Bourgogne, à la Loire, à l'Italie et l'Espagne. Les vin de bordeaux sont considérés comme chers, pour les collectionneurs fortunés, les investisseurs et les chasseurs de point. Je reprends l'expression d'un jeune américain : bordeaux pour ma génération c'est très Rolex, très Rolls Royce.

Le signe plus troublant pour Bordeaux, c'est qu'il a largement perdu la confiance des sommeliers, des propriétaires de Wine Shop, même dans la restauration de luxe. Pour de nombreux sommeliers et les amateurs de vin, la nouvelle norme d'excellence est la Bourgogne.

Lire l'article complet sur :
http://www.nytimes.com/2010/05/19/dining/19pour.html?pagewanted=2&sq=wine&st=cse&scp=2

Primeur 2009 : Les prix commencent à sortir.

" Today saw the 2009 campaign move up a gear. Duhart Milon - the first major Left Bank wine of the campaign (and the first from the Lafite stable) - released at 38 €/b, an increase of 46% on the 2005 release and up 72% on 2008. It is also the first chateau to spark real secondary market activity, with the wine having already traded on the Liv-ex exchange at well above release (and it remains well bid).

It’s a touch too early to say at what level the initial London offers will be, although prices at above £600 a case can probably be expected. This would put it just below the current price of the 2005 (£650, 94 RP) and 2003 (£625, RP 92) and a chunk above the 2008 (£525, RP 93-95) (although if demand for the 2009 proves particularly strong, then its London release could well be somewhat higher).

In addition to Duhart Milon, today saw a clutch of other releases, including Poujeaux (€16.9 p/b), Tour Carnet (€19.3 p/b), Fombrauge (€16.97 p/b), Du Tertre (€21.35 p/b), Camensac (€14.5 p/b), Larrivet Haut Brion Rouge (€18.5 p/b), Larrivet Haut Brion Blanc (€23.5 p/b), Franc Mayne (€22.15 p/b), Raymond Lafon (€22.8 p/b) and Meyney (€ 18 p/b). Most of these releases saw only small increases on 2005, with only Meyney and Larrivet Blanc up significantly (both +24%). In a somewhat refreshing change to the norm, Fombrauge and Raymond Lafon released down on both 2008 and 2005. (Follow Liv-ex on Twitter to keep fully up-to-date with the latest releases.)

Are we starting to see a pattern emerge? If we look at all of the releases so far, then the average increase on 2005 is 11%. If we look only at the most famous chateaux, however, the numbers are somewhat different. Both Duhart and Gazin released at more than 40% above their respective 2005 prices and we can probably expect the other big names to follow suit. With next week's Vinexpo the likely watershed for the main releases, we won't have to wait too much longer to find out "

Source : liv-ex

Prochain dîner dégustation : "Biodynamie"

Un thème comme un autre qui permet de sortir de très grandes bouteilles à découvrir :

Tarif pour 10 : 1 500 €

- Apéritif :

Huet, Vouvray Brut Réserve 2002.

Franck Pascal, Champagne Brut Prestige 2002.

- Entrée : tartare de thon aux agrumes (et citron confit)

Huet, Vouvray Le mont Demi-sec 2006

Zind Humbrecht, Pinot Gris, Clos Windsbuhl 2000

- Plat principal : Côte de Boeuf à la plancha

Domaine Lafarge,Volnay, Les caillerets 2000

Domaine Trapet, Latricière Chambertin 2004

- Fromage : Vieux comté

Arbois, Tissot 2003

- Dessert : surprise

Domaine Cazes convertit à la Biodynamie en 2000. J'avais envie de vous faire découvrir la Cuvée Aimé Cazes 1978.

Dégustation ce week-end

Sancerre, François Cotat, les Caillotes 2008 : j'aime bien la tension de ce vin qui sent véritablement la pierre, avec des notes citronnées. C'est une excellente version d'une cuvée de jeune vigne de sauvignon.

Pure Sang 2000, Dagueneau : belle expression du sauvignon au nez avec des notes exotiques, d'agrumes et de buis. Le vin se montre bien tendu en bouche, d'une belle acidité et d'une grande longueur. J'apprécie beaucoup plus ce vin qu'il y a quelque mois. Toutefois, je trouve qu'il ne justifie pas son prix.

Substance, Selosse (dégorgée en 2003) : un champagne atypique, la signature d'un vigneron de talent. Ce vin peut déranger car la bouche et le nez s'oppose. D'une couleur or soutenue, le nez est d'une grande complexité avec des notes de fruits jaunes, d'agrumes (oranges sanguines), des notes de nougat, de pralin et de noix (style du domaine et de cette cuvée avec une oxydation présente mais faible). La bouche est d'une grande richesse, délicieuse avec ses notes crayeuses, minérales, d'une grande acidité. La bouche n'affiche aucune notes oxydatives.

Croze Hermitage, "Pé de loup, Dard et Ribo 2006 : bouteille bue sur 2 jours. L'aération d'une journée lui a été bénéfique, nous sommes passés d'une forte réduction (l'étable), au plaisir velouté d'une excellente cuvée de syrah marquée par l'olive noire. J'ai adoré.

Investir dans le vin ? le millésime 2009 sera-t-il une bonne affaire

Les primeurs 2009 promettent, dit-on dans le bordelais, de battre tous les records et dépasser même les prix fous de sortie du millésime 2005. La place bordelaise s'attend à une demande extraordinaire de la Chine qui découvre avec euphorisme le système primeur. Cette nouvelle demande (qui compense la baisse des Etats-Unis) risque de propulser les prix des 1ers crus dans la sphère des intouchables pour les passionnés français.

Cette demande chinoise se concentre malheureusement sur les premiers crus principalement, même les seconds seront oubliés (sauf des exceptions qui profitent de notes supérieures à 95 de Robert Parker). La conjoncture mondiale reste difficile et la demande sera très sélective. La place bordelaise ne devra pas l'oublier.

La baisse de l'euro par rapport au dollar et la £ pourrait favoriser les échanges. Les parités de 2 dernières campagnes étaient très défavorables. Toutefois, il ne faut pas oublier la mauvaise commercialisation des millésimes 2008 et 2007 qui reste dans les stocks des négociants, ces stocks vont indéniablement limiter les sorties de cash des acheteurs.

En synthèse :

- C'est indéniablement un grand millésime ;

- La chine serait le nouvel eldorado du vin, Decanter a pour la première fois réalisé l'ensemble de ses reportages en mandarin ;

- La demande européenne et américaine sera toujours présente, les grands millésimes ont toujours été achetés (des arbitrages seront probablement menés pour sortir des caves des millésimes antérieurs) ;

- La demande de la Russie reprend et l'Inde découvre nos grands vins ;

- Les parités des monnaies semblent favorables à nos exportations ;

Mais attention, beaucoup de grands châteaux n'ont pas encore retrouvé le cours correspondant à leur prix de sortie en 2005. Les notes de Parker ont toujours aidé à rendre un cru spéculatif. Je vous propose donc d'investir rapidement, c'est à dire au lancement de la campagne, dans les crus suivants qui seront à mon avis une belle opération financière sur le long terme :

- Lafite si on a les moyens (je pense que la caisse sortira a plus de 8 000 € HT) ;

- Cos d'estournel, Montrose, Leoville Las Cases et Pontet Canet (noté 97-100) qui affiche des notes excellentes.

Toutefois, je crois qu'il faudra resté très vigilant, les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, surtout dans un environnement économique fébrile. Des consolidations sont à attendre.

Il suffit de regarder l'évolution du Liv Ex Claret Chip Index (qui regroupe Haut Brion, Lafite , Latour, Mouton, Margaux sur les millésimes 1995, 1998, 2000, 2003, 2005).

Robert Parker a parlé ! Les prix vont s'envoler

Un autre lien avec toutes les notes du millésime 2009 :

http://www.bordoverview.com/?q=Robert-Parker

Robert Parker a parlé du millésime 2009 et affirme "may turn out to be the finest vintage I have tasted in 32 years of covering Bordeaux" ;
Bien supérieur à la plupart des millésimes et très proche de la qualité des 2005 et 2000, 18 vins sont notés de 98 à 100, ce qui est remarquable, même dans un grand millésime. Avec des vins magnifiques, surtout dans les communes de Pauillac, Saint-Estèphe, Saint-Julien et Margaux sur la Rive Gauche. Dans certains cas, peut-être les meilleurs vins qu'ils ont jamais fait. Sur la rive droite, le bilan est plus mitigé. Sur les premiers crus, Robert Parker note Haut-Brion, Lafite-Rothschild, Latour et Margaux 98 à 100. Mouton-Rothschild a reçu la note la plus faible, bien que toujours très bonne avec 96-98. A Pomerol, Vieux Châteaux Certan a reçu une note 96-99. Léoville-Poyferré se voit noté 97-100, attendez-vous à voir sa valeur monter en flèche.

L'article de Jancis Robinson sur le millésime 2009 et ses prix de commercialisation est très intéressant (http://www.ft.com/cms/s/2/0edbbb42-48da-11df-8af4-00144feab49a.html) ;

Les rumeurs parlent de 1er cru à plus de 1 000 € la bouteille, en tout cas la plupart des prix des primeurs seront annoncés à la fin du mois de mai pour coïncider avec le salon vinexpo à Hong Kong.

Notes Robert Parker Millésime 2009

Vous trouverez, toutes les notes du millésime 2009 de Robert Parker sur le lien : http://www.liv-ex.com/pages/static_page.jsp?pageId=98.

Lafite surpuissant

Lafite n'en finit pas de grimper, comme toujours 'les arbres ne montent pas jusqu'au ciel' et c'est probablement le moment d'être vigilant. Quand on regarde la côte du Chateau Lafite, celle-ci témoigne d'un emballement spéculatif depuis 1 an.

Both the Liv-ex 100 Fine Wine and the Liv-ex Claret Chip were up considerably (6.1% and 8.5% respectively), but the Liv-ex Lafite Index beat them both, increasing 8.7% in just one month. The index - which consists of recent vintages of both Lafite Rothschild and Carruades de Lafite (2000 to 2006) - is now up 27% since the start of 2010, 82% year-on-year and a massive 515% over five years. Time for a switch?