17 décembre 2013

Racines

La cuvée de Philippe Livera 2008 est moyenne, même si c'est la cuvée de "plaine", on s'attend à avoir du fruit net et frais, hors le nez n'est pas très net, je suis déçu.

Racine de Claude Courtois est une très belle cuvée, j'aime bien car le sauvignon est bien travaillé, c'est surtout la longueur en bouche qui me plait.

16 décembre 2013

Trevallon / Foreau

Après la très belle dégustation des Trevallon 2000 et 2001 au restaurant du chef Hervé Lusseau, le dîner de samedi soir est un superbe moment. Nous dégustons le millésime 2003, d'une très belle densité, aux senteurs de garrigues, de cuir, de fumé et de réglisses, en évitant le côté trop confituré du millésime.

Le Foreau 2002 demi-sec est superbe sur le ris de veau, il offre des senteurs truffés, de cire et de fruits jaunes. L'accord avec le plat est très réussi.

02 décembre 2013

Dégustations d'automne.

Le temps m'a manqué cruellement et mes commentaires depuis quelques mois sont peu nombreux, toutefois quelques bouteilles ont été merveilleuses et elles méritent quelques lignes.

Commençons par la Provence, avec 2 millésimes du Domaine Tempier :
Le millésime 2007 sur la cuvée Cabassaou est splendide sur des notes exceptionnelles de poivres noirs avec des touches florales. J'adore son équilibre tout en fraîcheur.
La cuvée Migoua 2007 est également une belle rencontre. Elle sent l'olive noire, des notes de cuir et de réglisse mentholé. C'est surtout très long en bouche, plus fin et délicat que Cabassaou à ce stade (dans 10/15 ans, l'ordre de préférence s'inversera probablement).

J'ai également adoré le millésime 2007 du domaine Trevallon. Il y a tout dans ce vin, la maturité du raisin, la fraîcheur et un élevage équilibré. J'ai quelques magnums qui seront à mon avis exceptionnel dans 10 ans.

Je continue sur le millésime 2007 avec la Côte Rôtie, Coteau de bassenon de JM Stephan. J'ai tout simplement pris un pied fou avec cet assemblage de syrah et viognier (10 %) ; c'est puissant mais en même temps très frais, équilibré et épicé (poivres très nobles). Je recommande pour l'harmonie totale de cette cuvée, en plus j'adore l'étiquette qui me fait penser aux magnifiques toiles d'Olivier Debré.

Je passe au millésime 2008 avec le CDP, réserve des célestins de chez Henri Bonneau. C'est pas un grand millésime et pourtant cette cuvée est très réussie. La grenache est à son firmament avec des notes d'agrumes confits, de figues, de kirsch et de fruits noirs. Finalement dans un millésime plus frais, je trouve cette cuvée à mon goût.

Le Meursault 1er cru les genevrières des Comtes Lafon 2008 est à mon sens, le Meursault à son top niveau. C'est évidement jeune mais la cuvée présente toutes les qualités d'un grand bourgogne.

Une autre bouteille exceptionnelle est l'Alsace riesling brand 1999 du Domaine Zind Humbrecht, totalement minéral dans son évolution. Ma cave dispose d'une quantité très réduite de vieux millésimes de cette région, c'est un tort quand on goûte un tel flacon.

Pour finir, mes grandes émotions vont aller du côté de la Champagne. La cuvée Dom Perignon Œnothèque 1996 à tout pour me réjouir : des notes de pralins, de brioche dorée et d'agrumes confits avec une bouche dense et énergique. C'est la seule et unique bouteille de ma cave, quel chagrin.
J'aime faire vieillir mes cuvées plus "simples" de Champagne et c'est parfois de très belles bouteilles, étonnantes. Au mois, d'octobre, je me suis lancé dans un peu de tri dans la cave et j'ai sorti 2 pépites : une cuvée Nicole Moncuit 1995 aux notes crayeuses et minérales et un brut réserve (mis en cave en 1996) du Domaine Charles Heidsieck dans une forme olympique, toutes les 2.