Du Loire et Cher principalement, ses joyeux vignerons réalisent des vins francs et sincères, gouleyants, expressifs et naturels.
Quelques fois dans un style oxydatif noble, parfois dans un style oxydatif "jurassien", les blancs de Sauvignon rayonnent majoritairement comme les vins de Noëlla Morantin ou les Cheverny d'Hervé Villemade.
Les sucres sont parfois mal maîtrisés, avec du résiduel marqué qui fait perdre la fraîcheur de ce cépage, c'est dommage, mais la non intervention se paye à ce prix. Mais il y avait une large gamme de vignerons pour trouver chaussure à son pied.
Côt, Pineau d'Aunis et Gamay composent la majorité des cépages rouges présents au salon avec quelques cuvées de Pinot ou de Cabernet.
Idem, les vins sont dans une expression naturelle, cela pétille et mousse parfois. La macération carbonique et l'absence de souffre laisse quelques traces. Qu'importe car les vins sont bons, digestes, d'une grande fraîcheur et quelques bouteilles vont remplir la cave : le verre des poètes 2010 du domaine de Montrieux et le pineau d'Aunis du domaine de l'angevins.
Cette première est fondamentalement une réussite dans une ville pauvre en offre, à part les Becs À vin.
Bravo
12 mars 2012
10 mars 2012
Krug 1976
Voilà exactement un vin qui me fait vibrer. C'est d'une complexité étonnante au nez (des notes beurrées, de pain grillé, de brioche et des arômes tertiaires) et d'une fraîcheur insolente en bouche avec des notes citronnées.
Le vin est d'une couleur dorée/ambrée et la bulle encore fine.
Le vin est d'une couleur dorée/ambrée et la bulle encore fine.
05 mars 2012
Mes grandes émotions, première fois.
1/ Je garde un souvenir extraordinaire du mon premier Leroy, une Romanée St. Vivant 2001
Tous les éléments étaient réunis pour accompagner ce grand vin.
2/ La Tâche 1991, première rencontre avec les vins du DRC. Une première avec les vins du Domaine ne s'oublie pas.
3/ Foreau goutte d'or 1947. J'avais à peine 20 ans, je rentrais dans l'univers du vin. Cette bouteille offerte par Philippe a été un accélérateur dans ma soif de découverte.
4/ Yquem 1937. J'avais juste une vingtaine d'année ma soif d'apprendre m'a permis de rencontrer des passionnés. Cette bouteille m'a transporté et je n'ai jamais dégusté depuis une bouteille de liquoreux aussi magique.
5/ Vosne Romanée, les Suchots, Domaine Pieure Roch, 1995 et 1996. Pourquoi ces bouteilles ?car elles m'ont conduit au style que j'aime en Bourgogne.
6/ Latour 1982, mon 1er grand Bordeaux. Étonnement, les plus grandes émotions ont souvent été offertes par des vins d'autres régions que le bordelais. J'ai relativement peu de Bordeaux dans ma cave, mais je garde en souvenir quelques bouteilles : Palmer 1983, Tertre Roteboeuf 1990, Mouton 1986, Lynch Bages 1959 ...
7/ Il y a des vins qui ont marqué leurs empruntes (un peu solitaire): les VV des blanderies 1999 de chez Marc Angeli, la complexité du nez avec le style sec de la bouche était remarquable (depuis j'aime moins ce style). J'ai essayé à plusieurs reprises les vins de Nicolas Joly pour un jour tomber sur un 1996 totalement merveilleux (je n'achète plus ces Savennières avec toutefois un petit regret).
8/ Comment ne pas citer les vins de chez Foucault, acheter aux Caves 47 à Tours, il y a plus de 10 ans. Poyeux 1990, le Bourg 1989, des vins exceptionnels (dont la pile devient réduite).
9/ Mon premier Chinon 1989 de chez Joguet. À tomber par terre tellement c'est bon, on oublie l'appellation que Charles transcende.
10/ Pour finir, le style Krug. Ma première bouteille, une grande cuvée dégorgée dans les années 75/80 et bu 20 ans après, c'était mon style parfait. Ensuite, un Clos du Mesnil 1979 (mon année de naissance) dans un 3 étoiles parisien, le rêve.
Depuis, je suis un grand amateur de champagne que je laisse vieillir comme les grands vins avec en priorité des Krug (grande cuvée et millésimé) et des salons.
Marché du vin en 2012, mon analyse
La correction entre juillet 2011 et janvier 2012 a été violente, toutefois le marché semble vouloir reprendre, comme les bourses mondiales.
Je suis toujours surpris pas ces excès d'optimisme ou de pessimisme, qui viennent suralimenter dans un sens ou un autre les opérations. Je suis convaincu que le marché chinois est un eldorado mais pas à n'importe quel prix. Les millésimes récents de bordeaux vont souffrir et nous n'avons vu que la partie haute de l'iceberg, je m'attends à une nouvelle correction du marché bordelais de 30 % au minimum. Il faut corriger les excès et les mauvaises nouvelles du continent asiatique viennent amplifier le phénomène.
Bien évidement, comme dans tout marché, des niches à fort potentiel existent. Il s'agit fondamentalement du domaine Leroy (ou Auvenay) et des vins du DRC. Mais également des vieux millésimes ou des millésimes exceptionnels de domaine prestigieux.
Je citerai :
Les grands bordeaux des millésimes 1961 et 1982 ; 1945 pourquoi pas ? Antérieurement c'est prendre un risque.
Quelques Yquem (1967 par exemple) ou la trilogie 1988/1989/1990 pour laquelle on trouve les vins à moins de 300 euros (placement long terme) ;
Les vins de domaine Rousseau, Roumier, de chez Cécile Tremblay (ces vins sont exceptionnels et deviendront très rares, toutefois personnellement je vais tout boire) ;
Je ne pense pas que les bourgognes blancs soient un bon placement de long terme : Leflaive, Raveneau, Roulot ... Il faut les boire et les avoir dans sa cave ;
Je pense que les vins d'Henri Jayer sont trop spéculatifs et trop hauts, ils consolideront ;
Quelques vins du Rhône : hermitage cuvée Cathelin de chez Chave, les crus de chez Guigal, Rayas 1978, 1990 ou 1995 ;
Et les grands vins de la Champagne : Krug, Salon, Bollinger RD. Les 3 domaines les plus à potentiel sur le LT. La cuvée Dom Perignon ne présente pas pour moi un caractère de placement à LT, tout comme les vins de Selosse (certes onéreux et spéculatifs à l'achat mais à 10 ans ou 15 ans...). J'ai dans ma cave des cuvée Winston Churchill, des Egly Ouriet, Jacquesson, idem sur le LT, les perspectives de rentabilité sont faibles même si c'est absolument délicieux ;
La Loire, je ne crois pas aux stars régionales : Cotat, Dagueneau, Foucault, Huet, Foreau ...
Je ne parle pas de l'Alsace même s'il y a des perles magnifiques en dégustation.
À bientôt pour d'autres informations de marché
03 mars 2012
Résistance des millésimes, 2009 gagnant et 2003 grand perdant
Le millésime 2009 a affiché une très bonne résistance à la crise qui touche le marché du vin depuis 2011. Pour rappel, celui-ci a en moyenne baissé de plus de 20 %.
Le millésime 2003 a rapidement chuté pour affiché un - 26 % en 8 mois.
Depuis janvier, le marché souhaite reprendre, tout comme les principales places boursières mais le 2003 stagne.
Mon avis reste que la correction n'est pas terminé et je crois profondément à 2 millésimes sur le long terme:
Le 2009 pour son caractère réellement fantastique (comme un 1982 ou 1961);
Le 2000 pour ses excellentes qualités et qu'il représente le tournant d'un siècle. À long terme, il suffit de regarder la côte du millésime 1900.
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