Nous avons commencé cette soirée par des champagnes, la cuvée 730 offre une belle mise en bouche avec son équilibre, sa fraîcheur et son coté légèrement vineux, la cuvée Jacquesson 1996 offre une autre densité, superbe touche minérale, pureté de la bouche. On change de registre avec le Krug 1990 ; un nez riche marqué par le coté pralin fidèle au style de la maison, ses arômes de pêches blanches, d'abricot confit et d'épices en font une très grande bouteille.
Le premier plat tourne autour d'une émulsion de potiron et foie gras poêlé, le tout agrémenté de truffes blanches. Magnifiques bouteilles apportées par Philippe F, un demi-sec 1976 du domaine puis un moelleux 1988. J'avais ouvert un Moelleux 1er Trie 1989 de chez Huet, excellent mais trop puissant pour le plat
Plat et vin de transition avec une tourte au faisan accompagné par un Vosne Romanée Les Chaumes 1998 de chez Meo Camuzet. J'ai toujours apprécié ce millésime fortement décrié par la "Critique". Le vin demande à vieillir mais se révèle déjà excellent. La Romanée St Vivant 1996 du Domaine de la Romanée Conti est déjà bien évoluée, le nez magnifique marque le dégustateur par ses arômes de rose, de betterave rôtie, de terre chaude et de gibier à plume. La bouche me semble plus ouverte et aérienne qu'une bouteille dégustée au domaine un an auparavant. Achetée aux enchères, le vin a certainement subit un vieillissement prématuré mais sans prendre de rides. Le plat fonctionne parfaitement.
Une tarte fine aux clémentines avec un château de Suronde 1997, accord parfait.
Un Sainte Croix du Mont 1945, Château Lunotte : Millésime mytique, flacon simple et sans prétention.
Un Rayne Vigneau des années 40: étiquettes très fatiguées et absence de millésime sur le bouchon. Couleur cuivrée, certainement un petit millésime 1943 ou 1948. Bouteille pour la mémoire présentant des notes agréables avec un léger rancio.