23 octobre 2006


Excellente journée.

21 octobre 2006

Ma fille aura 1 an le 23 octobre.

Cela vous arrive certainement, l'hésitation réservée aux grands moments, sortir les bonnes bouteilles de sa cave.

Je viens de passer un long moment dans cet endroit frais où repose un très (trop) grand nombre de flacons.

et j'ai remonté les bouteilles suivantes :

- Champagne, Krug Grande Cuvée (un vieux dégorgement, début des années 80)
- Sauternes, La Tour Blanche 1988
- Philippe Pacalet, Gevrey Chambertin 2004
- Domaine de la Romanée Conti, La Tâche 1992

20 octobre 2006

Agneau et le vin


Un agneau français évidemment, une filière de qualité (l’agneau de Pauillac ou de Sisteron a une viande exquise et d’une grande finesse)

Ma recette : un gigot de 7 heures cuit dans une Terrine à Baeckeoffe

Les ingrédients :

-Un gigot paré: 2,5/3 kg (animal abattu dans les 100 jours qui pèse de l’ordre de 15 kg)

-Un vin blanc doux (jurançon, Layon …)

-Du thym, du laurier, sarriette (beaucoup), le gigot repose sur ces branches.

-Des épices : poivres verts, 1 piments oiseaux, 1 bâton de cannelle

-Des gousses d’ail, beaucoup également (un délice confit)

Mettre au four pendant 7 heures à 130 °C

-En garniture, j’adore une fine semoule (ne sachant pas bien la faire, je la commande dans un restaurant Marocain, j’ajoute ensuite un peu de beurre)

Les vins ont tous été dégustés à l’aveugle, les 5 verres servis dans le même temps à une température assez fraîche au départ 14 °C (le vin se réchauffant ensuite dans le verre)

Dans l’ordre des verres :

- Grange des pères 1998 : Complexité étonnante du nez : viande fumée, épice, feuille de tabac, note de venaison puis du cuir fin. J’apprendrai par la suite que sur les 8 dégustateurs, seuls 2 avaient eu l’expérience de goûter les vins de chez L. Vaillé.

Très long, le vin s’étire avec une sensation minérale grandiose. La trame est dense avec beaucoup d’allure.Note du vin : 17,5/20

L’accord fonctionne bien mais pas parfait, les tanins se retrouvent un peu fermes et l’alcool prend un peu le dessus. Sa puissance l’emporte sur l’élégance. Le plat mérite un vin plus évolué. Dommage mais une très belle bouteille. Accord N°3

- Hermitage Cuvée Cathelin Chave 1991: violette, truffe noire, épices douces (baies de genièvre), thé fumé. Un vin relativement fin, évolué, avec des tannins fondus. L’harmonie de ce vin révèle une formidable réussite d’équilibre.Note du vin : 18,5/20

L’équilibre avec le plat est quasi parfait, le naturel du vin l’emporte. Accord N°1

- Pauillac, Pichon Comtesse 1989 : Bordeaux c’est certain : prune, cassis. Le boisé domine encore avec des arômes de cèdres, de fumé et des notes grillées. Le vin évolue ensuite sur des notes de tabac. Note du vin : 14,5/20

Un vin classique, certainement plus grand sur un gigot rôti et saignant. Accord N°4

- Château Rayas 1996 : d’abord sauvage et animal, le nez évolue sur les poivres, des notes de menthes, de camphre et des senteurs de figues. La bouche évolue sur une dominante de poivre avec une belle acidité et du gras. Note du vin : 17/20

Il s’accorde bien avec le plat avec ses notes très épicées (poivres gris et verts). Il prend le dessus sur le plat mais s’équilibre bien avec le coté confit et sucré de la sauce. Accord N°2

- Gevrey Chambertin Cœur de Roy VV 2000, Dugat-Py : pourquoi ce vin se retrouve bon dernier ? Un nez marqué par un boisé trop important. Fruit à la limite de la sur maturité : griotte, cassis, confiture de mûres. Des arômes que je n’aime par trop : caramel, réglisse, cacao. Bouche trop riche, d’une grande densité.

Nous passons certainement à coté de ce grand vin, pas le moment pour lui et l’accord nous n’en parlons pas. Note du vin : 10/20

Accord N°5


16 octobre 2006

Champagne évolué










Krug 1990 : robe dorée, dans un style vineux affirmé. Le nez est riche d’arômes balsamiques et grillés (amandes), avec des notes de poires et de mangue. Matière d’une très grande richesse avec un boisé encore présent (vanille). A oublier en cave mais ce n’est pas la perfection.
15/20
Clos de Goisses 1988 : robe légèrement dorée, bouquet d’une très grande complexité : fleurs blanches, amandes torréfiées, café, miel, violette et fougère. Magnifique fraîcheur, tension, acidité, grande touche minérale, tous les éléments d’un grand vin.
19/20
Clos du Mesnil 1981 : robe dorée soutenue, le premier nez évoque le sous-bois, les arômes tertiaires dominent (feuilles mortes, champignon de paris) puis à l’aération le nez gagne en volume et en précision : zestes d’orange et truffe blanche. Encore une belle fraîcheur en bouche mais pour combien de temps ? Bouteille à la conservation imparfaite ? Possible.
14/20
Clos de Goisses 1979 : proche au début du Krug 1981 avec ses notes tertiaires (légère déviance), le nez évolue ensuite avec splendeur : citron confit, notes torréfiées, noisettes grillées. Dans un grand équilibre naturel, un chablis Grand Cru avec de fines bulles. Encore loin de son apogée, bouteille d’une grande richesse.
18,5/20
Bollinger RD 1979 : nez très grillé avec un léger rancio, fruits bletti. Bouche évoluée manquant un peu de fraîcheur malgré une finale vive. Un vin un peu passé (dégorgement 1995).
12/20
Bollinger RD 1970 (dégorgement 2003) : sous-bois, notes d’automne, cèpes. Bouche en demi-teinte, manque de précision. Une déception.
10,5/20
Bollinger 1961 (dégorgé en septembre 2002) : nez assez fermé au départ mais d’une grande évolution dans le verre : les légères notes oxydatives évoluent sur un rancio très net et sur des fruits secs (abricot). Noblesse des arômes : truffe, champignon de paris, feuille de cassis.
Bouche d’une grande fraîcheur associée à des arômes tertiaires. Il y a tout dans ce vin dans une grande expression minérale.
20/20