16 octobre 2006

Champagne évolué










Krug 1990 : robe dorée, dans un style vineux affirmé. Le nez est riche d’arômes balsamiques et grillés (amandes), avec des notes de poires et de mangue. Matière d’une très grande richesse avec un boisé encore présent (vanille). A oublier en cave mais ce n’est pas la perfection.
15/20
Clos de Goisses 1988 : robe légèrement dorée, bouquet d’une très grande complexité : fleurs blanches, amandes torréfiées, café, miel, violette et fougère. Magnifique fraîcheur, tension, acidité, grande touche minérale, tous les éléments d’un grand vin.
19/20
Clos du Mesnil 1981 : robe dorée soutenue, le premier nez évoque le sous-bois, les arômes tertiaires dominent (feuilles mortes, champignon de paris) puis à l’aération le nez gagne en volume et en précision : zestes d’orange et truffe blanche. Encore une belle fraîcheur en bouche mais pour combien de temps ? Bouteille à la conservation imparfaite ? Possible.
14/20
Clos de Goisses 1979 : proche au début du Krug 1981 avec ses notes tertiaires (légère déviance), le nez évolue ensuite avec splendeur : citron confit, notes torréfiées, noisettes grillées. Dans un grand équilibre naturel, un chablis Grand Cru avec de fines bulles. Encore loin de son apogée, bouteille d’une grande richesse.
18,5/20
Bollinger RD 1979 : nez très grillé avec un léger rancio, fruits bletti. Bouche évoluée manquant un peu de fraîcheur malgré une finale vive. Un vin un peu passé (dégorgement 1995).
12/20
Bollinger RD 1970 (dégorgement 2003) : sous-bois, notes d’automne, cèpes. Bouche en demi-teinte, manque de précision. Une déception.
10,5/20
Bollinger 1961 (dégorgé en septembre 2002) : nez assez fermé au départ mais d’une grande évolution dans le verre : les légères notes oxydatives évoluent sur un rancio très net et sur des fruits secs (abricot). Noblesse des arômes : truffe, champignon de paris, feuille de cassis.
Bouche d’une grande fraîcheur associée à des arômes tertiaires. Il y a tout dans ce vin dans une grande expression minérale.
20/20

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